La discorde règne désormais au sein de la caisse nationale de sécurité sociale, ce, depuis quelques temps déjà, suite aux agissements peu orthodoxes du président du SYPROSS qui, voudrait souffler le chaud et le froid.
Composé de (4) quatre syndicats à savoir du SYPROSS, SYNA-CNSS, SYP-CNSS et SYNAPS dont la direction générale avait exigé des statuts, règlements intérieurs et récépissés servant à régulariser leur situation en vue d’un dialogue social comme le souhaitait Patrick OSSI OKORI l’actuel directeur de la CNSS.
À la grande incompréhension des syndicalistes, après le dépôt des documents précités, la note d’information du 21 janvier 2022 n°307/CNSS/DGPOO/2022 émanant de la direction générale faisait état de ce que les partenaires sociaux soient en situation d’illégalité conformément à l’article 305 du nouveau code.
Par ailleurs, 28 du même mois, le secrétaire général de l’administration sociale, le Dr Laurent YAMI a lui également, par une note d’information n°0013/SG/LY, ordonné une réunion avec les partenaires sociaux.
Apres une coalition réalisée par les différents syndicats de la CNSS, la rencontre avec le secrétaire général n’a pas pu se tenir pour cause de boycott orchestré par le président du SYPROSS Richard NDIBEKOUNG via un audio rendu public, ce qui n’a pas manqué de susciter de l’étonnement auprès de ses camarades qui reconnaissent en lui la qualité de fervent combattant pour la défense des travailleurs.
Cependant, certains indicateurs trahiraient la position du président du SYPROSS, notamment le manque de solidarité envers la coalition syndicale, son refus d’organiser des elections au regard de son mandat arrivé à échéance et à la contestation de mettre en place un bureau provisoire dans le but d’assurer les affaires courantes.
De même qu’il n’hésite pas à inclure les autres syndicalistes à son action personnel comme se fut le cas le 11 janvier 2022 lors de sa sortie.
Ainsi, quelques questions taraudent désormais les têtes de ses camarades, dans quel camp est Richard NDIBEKOUNG? A-t-il été sujet au pot de vin? N’y aurait-il pas eu des conventions signées entre la direction générale et le président du SYPROSS? Seul l’avenir nous le dira.
Wilfried ALLOGO