Le Parti Démocratique Gabonais (PDG) traverse actuellement une zone de turbulences. Une série de démissions secoue cette formation politique historique. Mais pour Vie Claire Bondo, il ne s’agit pas d’une crise, mais plutôt d’un tournant nécessaire : « Le PDG doit changer de cap », affirme-t-il sans détour.
Selon lui, le parti a longtemps fonctionné comme une famille fermée, dominée par les privilèges et la répartition des postes entre proches. Ce modèle montre aujourd’hui ses limites. Plusieurs cadres, parfois très haut placés, ont quitté le navire. Certains dénoncent des dérives, d’autres pointent un immobilisme inquiétant.
Pour Bondo, ces départs marquent la fin d’une époque : « C’est le moment de bâtir un PDG nouveau, fondé sur les idées, la rigueur et la compétence », insiste-t-il, appelant à une refonte profonde du parti.
Le PDG doit, selon lui, s’appuyer à la fois sur des sages expérimentés et sur une jeunesse intègre. L’objectif est de reconstruire sur des bases solides, loin des logiques de clans.
Malgré les critiques, Vie Claire Bondo reste confiant : « Le PDG reste le parti le plus structuré du pays. Mais il doit évoluer pour rester pertinent. »
Quant aux démissions, il les relativise : « Que ceux qui veulent partir, partent librement. Le PDG regorge encore d’hommes et de femmes de valeur. »
Son message est clair : la Cinquième République a besoin d’un PDG fort, moderne et en phase avec les aspirations du peuple.
Les militants du PDG se sont d’ailleurs approprié les résultats de 94,85 % obtenus par le Chef de l’État, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, lors de l’élection présidentielle, en réponse au mot d’ordre lancé par le Président du Parti avant les élections. Vie Claire Bondo, soutien du Chef de l’État, fait partie de ceux qui ont contribué à cette victoire.
Le temps des privilèges est révolu. Place à l’action et aux résultats. Il est temps de revenir aux fondamentaux.
Ethan De Sillon