Le ministre de l’Accès Universel à l’Eau et à l’Énergie, Philippe TONANGOYE, a convoqué une réunion de crise avec l’Administration provisoire de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG). Il s’agissait de dresser un état des lieux sans concession de la situation actuelle de l’entreprise, régulièrement pointée du doigt pour ses dysfonctionnements.
À l’ouverture des échanges, le ton a été donné : « Le temps des constats est terminé. Place à l’action », a tranché le ministre, visiblement agacé par la persistance des irrégularités.
Au cœur des discussions, gouvernance, performance, restructuration. Tous les aspects du fonctionnement de la SEEG ont été passés au peigne fin. Et le diagnostic est là: lenteurs administratives, irrégularités dans les services, attentes croissantes de la population. Autant de signaux d’alerte qui exigent une réponse immédiate.
Philippe TONANGOYE a fixé un cap. Changement immédiat, mise en place d’indicateurs de suivi, respect strict des délais et renforcement de l’accompagnement technique. « Nous devons servir. Nous devons livrer. L’eau et l’électricité sont des urgences sociales », a-t-il insisté, en écho aux priorités du Chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA.
Le ministre a également lancé un avertissement sur toute forme d’inertie ou de mauvaise gestion qui sera désormais sanctionnée. « La confiance des citoyens repose sur des résultats concrets », a-t-il rappelé.
Le ministère assure rester pleinement mobilisé pour garantir à tous les Gabonais un accès fiable, durable et équitable à l’eau et à l’électricité, et appelle la SEEG à se remettre sur les rails sans délai.
Clemy