À l’approche des vacances scolaires, les tensions montent dans certains quartiers. Entre violences dans les debits de boissons et regroupements suspects de jeunes désœuvrés, l’insécurité gagne du terrain. Une réalité préoccupante, alors même que le pays entre dans une nouvelle ère politique sous la Cinquième République.
À Nzeng Ayong, comme dans d’autres zones sensibles, des jeunes campent sur les trottoirs, cigarettes aux lèvres, parfois une bouteille à la main. Regards vides, gestes provocateurs, ils semblent en quête de conflit ou de domination. Des scènes qui deviennent familières, inquiétantes pour les riverains et commerçants.
Certains vendeurs dissimulent dans leurs étals des substances interdites, accentuant la tension ambiante. D’autres jeunes circulent à moto, souvent sans papiers, livrant discrètement drogues et alcools forts. Une question se pose : d’où vient l’argent pour entretenir ce mode de vie ?
Face à cette montée de l’insécurité urbaine, une réponse forte et structurée s’impose. Il ne s’agit plus seulement de réagir, mais de prévenir. Une police de proximité, pédestre, présente et formée, pourrait apaiser les tensions, dissuader les comportements dangereux et recréer du lien social.
Sous l’impulsion du président Brice Clotaire Oligui Nguema, la Cinquième République entend construire un pays prospère, stable et sûr. Cet engagement implique des mesures concrètes sur le terrain. Patrouilles régulières, descentes inopinées dans les zones à risque, retour actif de la police de plage : chaque action comptera.
La sécurité des citoyens est un droit. L’État doit l’assurer, partout, pour tous. Car sans sécurité, il n’y a ni développement, ni avenir serein.
Jean 1 er