La Caisse de Stabilisation et de Péréquation du Gabon (Caistab), en charge des filières cacao et café, ont tenu ce jeudi 19 juin une importante réunion de coordination autour de leur projet de certification. L’objectif est d’aligner la production nationale sur les exigences environnementales de l’Union européenne.
Réunis au siège de l’institution, sous la présidence du Directeur général, les responsables ont dressé un état des lieux du processus lancé en mars dernier. À ce jour, 30 % des actions prévues sont déjà achevées. Le cap est fixé, avec le calendrier des audits en ligne de mire.
Ce projet est piloté par une cellule dédiée, dirigée par le Directeur général adjoint, avec l’appui de l’organisme Rainforest Alliance, référence mondiale en matière de certification durable.
Avec l’entrée en vigueur du Règlement européen sur la déforestation (RDUE), les exportateurs doivent désormais prouver que leurs produits n’ont pas contribué à la déforestation. Le Gabon, pays forestier par excellence, entend se positionner en modèle sur la scène internationale.

La Caistab s’inscrit pleinement dans cette dynamique. Pour ses dirigeants, la conformité aux normes européennes n’est plus une option, mais une nécessité. « Le marché européen ne tolérera plus le moindre écart environnemental. Nous devons nous adapter », confie un cadre à l’issue de la réunion.
Parmi les actions déjà engagées figurent la cartographie des zones de production, la formation des planteurs, ainsi que la mise en place de systèmes de traçabilité. Si l’essentiel du travail reste à accomplir, la mobilisation est bien réelle.
La prochaine étape consistera à respecter scrupuleusement le calendrier des audits, condition indispensable pour garantir aux produits gabonais un accès sans entrave aux marchés internationaux.
Dans un contexte mondial de transition écologique, la démarche de la Caistab illustre la volonté du Gabon d’allier compétitivité économique et responsabilité environnementale. Un pari ambitieux, mais désormais lancé.
Jean 1er
