Lors du sommet Afrique/États-Unis, Brice Oligui Nguema a clairement rejeté l’idée d’accueillir des migrants envoyés par Washington. Une décision qui souligne la souveraineté du Gabon face aux grandes puissances.
C’est au cours d’un sommet diplomatique de haut niveau que le président gabonais s’est prononcé. Face aux propositions américaines visant à relocaliser des migrants vers certains pays africains, Brice Oligui Nguema a été catégorique. Le Gabon ne servira pas de terre d’accueil pour des migrants envoyés depuis les États-Unis.
Cette position prise, ne laisse aucune place au doute. Le chef de l’État a défendu avec fermeté la souveraineté nationale. Pour lui, il est hors de question que des décisions unilatérales sur les flux migratoires soient imposées de l’extérieur.
Le Gabon fait face à ses propres défis économiques, sociaux et sécuritaires. Oligui Nguema refuse que son pays soit perçu comme une « solution de facilité » à des problèmes étrangers. En affirmant ce non clair, il protège la stabilité nationale et l’intégrité du territoire.
Le message est fort. La coopération internationale ne peut se faire sans respect mutuel. Le Gabon n’est pas une base arrière ni un centre de traitement migratoire à distance. C’est un État souverain, libre de ses choix, maître de son destin.
Le discours du président gabonais pourrait faire école. D’autres pays africains, souvent confrontés à des pressions extérieures, observent. Ce « non » gabonais pourrait bien marquer le début d’un positionnement plus ferme de l’Afrique face aux politiques migratoires des grandes puissances.
Lors du sommet Afrique/États-Unis, le président Brice Oligui Nguema a parlé d’une seule voix. Celle d’un pays qui refuse d’être instrumentalisé. Le Gabon dit non aux migrants américains, au nom de sa souveraineté, de sa dignité, et de ses priorités nationales.
Edouard Dure