Sur le tarmac brûlant de l’aéroport Léon Mba, un grondement familier fait vibrer le sol. Ce mercredi 23 juillet 2025, sous un ciel bleu franc, le premier Airbus A320 de FlyGabon touche terre. Une arrivée historique. Un symbole fort.
Drapé dans les couleurs nationales, l’appareil s’immobilise. Neuf, brillant, majestueux. À peine les moteurs coupés, les applaudissements éclatent. Visages émus, caméras levées, mains qui saluent. L’émotion est palpable.
« Aujourd’hui, c’est le retour du Gabon dans l’aviation civile », déclare un haut responsable, sourire aux lèvres. Derrière cette opération, la volonté affirmée du président Brice Clotaire Oligui Nguema.
Depuis son arrivée au pouvoir, il s’est engagé à redonner à l’État ses leviers stratégiques. Avec FlyGabon, il franchit une étape décisive. Le pavillon national renaît. Après des années d’abandon et d’échecs, le pays tourne une page.
L’A320 reliera d’abord Brazzaville, Douala, Abidjan et Cotonou. D’autres capitales africaines suivront. Il est question de faire du Gabon un carrefour aérien en Afrique.
Mais au-delà de la stratégie, il s’agit de fierté nationale. De souveraineté retrouvée. Et surtout, de service au citoyen. « Un avion pour tous », souffle un jeune père, son fils à la main. « Plus besoin de galérer pour voyager. »
Depuis la chute d’Air Gabon, le secteur était sinistré. La dernière tentative s’était soldée par un échec. Avec FlyGabon, le pays repart sur des bases plus solides.
Cet appareil flambant neuf est plus qu’un avion. Il incarne le message d’un État qui se relève, investit et inspire.
Sur le tarmac, un agent en gilet fluorescent s’arrête un instant. Il lève les yeux vers le fuselage immobile.
« Merci président Oligui Nguema. Aujourd’hui, on vole plus haut. »
Clemy
