Un an après sa nationalisation, Assala Gabon affiche des résultats solides. Production en hausse, finances saines, effectifs stables. L’entreprise répond pleinement aux ambitions du président Brice Clotaire Oligui Nguema pour une souveraineté énergétique concrète et durable.
Avec plus de 50 000 barils par jour soit près d’un quart de la production nationale, Assala confirme sa place stratégique dans l’économie gabonaise. Cette performance dépasse les prévisions, en dépit du déclin naturel des gisements estimé entre 15 et 20 % par an. La clé ? Une accélération des projets, forages supplémentaires, travaux d’intégrité, relance d’installations critiques. La courbe du déclin est ainsi inversée.
Un modèle d’autonomie financière
Fini le recours aux emprunts adossés aux réserves. Assala s’autofinance intégralement grâce aux revenus générés par ses champs pétroliers, une situation rare dans le secteur. Sa trésorerie reste robuste. Cette indépendance financière vient renforcer l’objectif du président Oligui Nguema, celle de reprendre le contrôle de la chaîne de valeur pétrolière et garantir que ses bénéfices profitent d’abord à l’économie nationale.
Capital humain, priorité aux compétences locales
Aucun poste supprimé. Mieux encore, de nouveaux emplois ont été créés, notamment dans les opérations de surface. Les départs volontaires de quelques expatriés ont permis des promotions internes, majoritairement gabonaises. Sur les 461 employés, l’immense majorité est locale, à tous les niveaux de responsabilité. Un signal fort de la volonté de gaboniser les compétences, tout en maintenant une ouverture stratégique à l’international via le bureau de Londres.
Assala ne se repose pas sur ses acquis. L’exploration est relancée avec trois blocs en étude et le développement du champ N’Gongui, dont la première production est prévue pour 2026, à hauteur de 15 000 barils par jour. Il s’agira du premier gisement mis en production depuis la Ve République. Une équipe dédiée travaille également à la valorisation du gaz, désormais priorité nationale.
Le Gabon n’avait jamais contrôlé une part aussi importante de sa production pétrolière. Ce tournant permet désormais des décisions stratégiques prises localement, au service de l’intérêt national. Investissements, maintenance, exploration, valorisation du gaz, tout se décide au Gabon, pour le Gabon.
Environnement et formation, des piliers assumés
Assala s’engage pour un avenir durable. L’entreprise a signé une convention avec le ministère de l’Environnement et vise l’arrêt total du torchage de routine d’ici à 2030. Elle investit également massivement dans la formation des Gabonais, convaincue qu’il ne peut y avoir de souveraineté sans compétences locales.
Face aux doutes initiaux sur la capacité du Gabon à gérer Assala après la nationalisation, les faits parlent d’eux-mêmes. Un an plus tard, l’entreprise se porte bien. Elle avance. Et surtout, elle prouve que la souveraineté énergétique voulue par le président Oligui Nguema n’est pas un slogan, mais une réalité en marche.
Le Gabon reprend la main sur son pétrole. Assala devient l’outil d’une vision claire. Celle d’un État maître de ses ressources, capable de transformer ses richesses en levier de développement. La souveraineté énergétique n’est plus une utopie. Elle est en route.
Jean 1er