Lors de la deuxième édition de la Journée Nationale des Associations du Gabon le week-en écoulée, la salle du ministère des eaux et forêts a démontré l’engagement collectif des membres du CNAG. Ce rassemblement, placé sous le thème « évocateur de l’impact des associations gabonaises dans la création d’emplois et de richesses », a réuni un large éventail d’organisations de la société civile. La mobilisation observée ce jour-là témoigne d’une dynamique croissante et d’une prise de conscience collective quant à la nécessité de jouer un rôle actif dans le développement socio-économique du Gabon.
L’objectif principal de cette rencontre était de dresser un bilan pratique des actions menées par les organisations de la société civile. Au cours de cette journée, trois d’entre elles ont présenté des rapports d’activité, illustrant comment elles ont su impacter positivement la population et contribuer à l’économie gabonaise. Cette initiative a révélé que les associations ne se contentent pas d’être de simples structures de mobilisation, mais qu’elles se transforment en véritables entreprises sociales, engagées à répondre aux besoins des Gabonais.
La question de l’emploi est cruciale au Gabon, où les opportunités au sein de la fonction publique restent limitées. Les organisations de la société civile se positionnent comme des acteurs essentiels dans cette dynamique. En facilitant l’accès à des emplois diversifiés et en soutenant l’entrepreneuriat, elles contribuent à réduire le taux de pauvreté et à améliorer les conditions de vie des Gabonais. Ce faisant, elles complètent les efforts de l’État, qui, face à une économie encore trop dépendante du pétrole, ne peut pas tout assumer seul.
Les participants à la Journée Nationale des Associations ont exprimé le souhait que les mécanismes de soutien à ces structures soient facilités et rendus plus accessibles. Le Conseil National des Associations du Gabon a été mentionné comme un acteur clé pour accompagner cette évolution. En offrant un cadre propice aux initiatives des associations, il pourrait jouer un rôle déterminant dans la diversification de l’économie gabonaise.
La particularité de cette deuxième édition réside dans la diversité et la richesse des contributions des associations présentes. Chacune d’elles a eu l’opportunité de présenter ses produits et services, illustrant ainsi le potentiel d’innovation et de créativité qui existe au sein de la société civile gabonaise. Cette vitrine a permis de démontrer non seulement les compétences locales, mais aussi la capacité des associations à répondre à des enjeux variés, qu’ils soient économiques, sociaux, environnementaux ou sanitaires.
Les échanges qui ont eu lieu durant cette journée ont mis en lumière des solutions concrètes et innovantes aux défis auxquels le Gabon est confronté. Les associations, en tant qu’entités ancrées dans le tissu social, sont souvent les mieux placées pour identifier les besoins des communautés et y répondre de manière efficace.
La foi en l’avenir de la société civile gabonaise est palpable. Les acteurs présents ont exprimé leur volonté de collaborer étroitement avec les autorités pour soutenir le développement économique du pays. En reconnaissant le potentiel des organisations de la société civile, le gouvernement pourrait non seulement renforcer l’engagement citoyen, mais aussi catalyser une dynamique de croissance inclusive.
Il est clair que les associations jouent un rôle crucial dans le façonnement de l’avenir du Gabon. Elles ne sont pas seulement des entités à but non lucratif, mais des moteurs de changement, capables d’apporter des solutions durables aux problèmes de société. En favorisant l’émergence d’une économie diversifiée et en soutenant les initiatives locales, elles contribuent à bâtir un Gabon où chacun a la possibilité de s’épanouir.
La Journée Nationale des Associations de 2025 a été un moment fort pour la société civile gabonaise. Elle a mis en lumière le potentiel immense des associations dans la création d’emplois et de richesses. En se structurant et en s’organisant, ces entités se positionnent comme des partenaires incontournables du développement économique du Gabon. L’avenir s’annonce prometteur, à condition que les efforts se poursuivent et que les collaborations se renforcent. La société civile gabonaise est prête à jouer son rôle, et il est temps que les autorités reconnaissent et soutiennent cette dynamique.
WARREN-AYMARAS
