Alors qu’il s’apprêtait à lancer officiellement sa campagne pour les législatives dans le 2ᵉ arrondissement d’Akanda, le candidat du PGCI, Armand Dagraça TCHITEMBO, a changé ses plans. Une urgence l’a conduit loin des projecteurs politiques, au cœur de la Cité Alhambra, dans un lieu où la misère est plus criante que les slogans de campagne, l’orphelinat Les Petits Anges de Dieu.
À la demande de la directrice du centre, le candidat s’est rendu auprès des enfants. Orphelins pour la plupart, d’autres issus de familles démunies. Aucun n’avait encore repris le chemin de l’école. En cause, le manque de moyens. Armand Dagraça ne s’est pas contenté d’écouter. Il a agi.
Des cartables. Des cahiers. Des fournitures. Des sourires. Des regards allumés par une joie discrète mais sincère.
Devant les enfants et les encadrants, le candidat s’est engagé. Refaire le toit du centre. Offrir des vivres. Financer le permis de conduire pour quelques jeunes. Et surtout, venir en aide d’urgence à une jeune fille diabétique, en danger de perdre sa jambe si rien n’est fait. « Servir, c’est répondre aux besoins réels des populations », a-t-il affirmé.
Dans un message de coeur à ses adversaires, Armand Dagraça TCHITEMBO appelle à la sobriété. « Ne gaspillons pas des millions en gadgets de campagne. Faisons des actes utiles. » Pour lui, Akanda n’a plus besoin de paraître. Elle a besoin d’agir.
Le candidat se positionne comme l’homme de terrain. Celui qui ne promet pas pour plaire, mais qui agit pour transformer. « Je serai ce député qui portera la voix des populations d’Akanda au plus haut niveau. »
Et de conclure par une citation de Gandhi, comme une ligne directrice « La grandeur d’une nation et son progrès moral peuvent être jugés à la manière dont elle traite ses membres les plus vulnérables. »
Dans un contexte politique souvent marqué par les apparences, cette incursion dans le réel pourrait bien faire la différence durant cette campagne à Akanda.
Ethan De Sillon