Le Conseil des ministres du 4 décembre 2025 a adopté un projet de loi organique qui reconfigure entièrement le Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), une réforme attendue depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution.
Le texte clarifie l’organisation interne de l’Institution. Il met à jour ses règles de fonctionnement et modernise son cadre juridique. La composante culturelle fait désormais partie intégrante des missions du CESEC. Les Gabonais de l’étranger et les populations autochtones obtiennent, eux aussi, une place officielle dans les travaux de l’Assemblée plénière et de la Commission permanente.
La nouvelle architecture repose sur trois niveaux:
D’abord, l’Assemblée plénière, cœur stratégique et organe de décision, qui réunit tous les membres titulaires.
Puis, le Bureau du Conseil, chargé de l’exécutif, constitué d’un président, de deux vice-présidents, de deux questeurs et de trois secrétaires.
Enfin, un projet de décret vient compléter l’ensemble. Il fixe les modalités de désignation des membres. Les articles 152 et 153 de la Constitution encadrent ce processus. Les nominations pourront se faire par décret, par élection ou par cooptation, selon des catégories clairement définies.
Cette réforme vise à renforcer la représentativité et l’efficacité du CESEC. En intégrant de nouvelles voix et en précisant les règles du jeu, le gouvernement entend redonner du poids à cette institution consultative dans l’élaboration des politiques publiques.
Une refonte profonde, qui s’inscrit dans la dynamique de modernisation institutionnelle engagée par le pays.
N. M
