Ce 27 septembre 2025, en fin d’après-midi, dans le 1er arrondissement d’Akanda, l’hymne du Parti Démocratique Gabonais (PDG) résonne. La campagne électorale est lancée. Jean Marie Ogandaga, candidat titulaire aux législatives et en lice pour sa propre succession, entre en scène en tant que porte-étendard du parti. Pas de discours tapageur, mais un cap clair, la continuité dans l’action.
L’événement commence dans le recueillement. Prière collective, regards levés vers le ciel. « Remercier le Très-Haut« , dit-on, avant de se lancer dans la bataille des urnes. Une symbolique forte pour Jean Marie Ogandaga. Le ton est donné. Sérieux, engagement, détermination.
À Makwengue, quartier général de campagne, la foule est là, nombreuse. Chants, applaudissements, banderoles. L’ambiance est chaude, mais disciplinée. Les candidats aux locales et aux législatives sont présentés à l’assemblée. Bien que déjà connus des habitants, déjà actifs sur le terrain.
Jean Marie Ogandaga prend la parole. Il appelle à « l’unité », au « choix de la raison », à « l’expérience au service de la jeunesse ». Il évoque le développement entamé depuis la naissance de la commune et promet de continuer à porter les voix « au plus haut niveau ».
Devant ses partisans, les mots sont clairs. Et les flèches décochées, mesurées. L’ancien ministre reste fidèle à son style : sobre, mais direct. Il ne promet pas la lune ; il parle bilan. Et projets concrets.
Dans une métaphore biblique, la rosée de cette fin d’après-midi est comparée à « l’huile sainte qui coule sur la barbe d’Aaron« . Une bénédiction. Pour les militants PDG d’Akanda, l’image est forte. Le parti est là. Uni. En rangs serrés. Prêt à défendre son bilan et son candidat.
Jean Marie Ogandaga, membre du bureau politique, insiste « Notre équipe est une et indivisible. Pour Akanda. Pour ses populations. Pour la victoire. »
Bref détour au marché du Premier Campement, où les lampes brillent désormais. L’électrification est faite. « Une promesse tenue« , soufflent les commerçantes en scandant le nom Djadji, l’identité affectueuse du candidat. Ici, Jean Marie Ogandaga est venu vérifier lui-même le bon fonctionnement. Et annonce, pour la suite, un système de panneaux solaires. Objectif, zéro dépense pour l’électricité.
« Qui peut nier ces réalisations ? Ce serait de l’ignorance ou de la mauvaise foi. » Des interrogations qui résonnent dans les rues d’Akanda, où chacun semble connaître l’homme plus pour ses actes que pour ses paroles.
Retour au QG. Là, les discours laissent place à la fête. Les artistes montent sur scène. Les chants redoublent. Un repas partagé vient clore cette première journée. Mais derrière les sourires et la musique, une conviction demeure, la campagne est lancée. Sérieusement.
À Akanda, le ton est donné, Jean Marie Ogandaga ne cherche pas à séduire, mais il convainc avec des preuves. Et les habitants semblent déterminés à l’accompagner.
N. M
