Ce Lundi 15 septembre, dans le quartier Marseille 2, le terrain électoral a pris des allures de mobilisation populaire. Le candidat aux législatives, Armand Dagraça Tchitembo, accompagné de la tête de liste du PGCI aux élections locales, a procédé à l’installation officielle de son coordinateur général de campagne.
L’ambiance était sobre, mais déterminée. Les militants étaient présents. Le geste, symbolique, portait un message fort, l’organisation est en marche, et le terrain est une priorité.
Après cette étape, le cortège s’est dirigé vers le nouveau marché d’Akanda. Là, le candidat est allé à la rencontre d’un public souvent oublié mais pourtant essentiel, les femmes commerçantes.
Sous les parasols, les échanges ont été francs, parfois chargés d’émotion. Les commerçantes ont décrit sans détour leur quotidien difficile. Le coût élevé des denrées, les charges imprévisibles, le manque de soutien. Une réalité que les discours politiques ignorent trop souvent. « Nous voulons juste travailler dignement, vendre nos produits sans être étranglées par les prix », lance une mère de famille, panier à la main.
Armand Dagraça Tchitembo, attentif, a écouté. Pas de promesses creuses, mais un engagement de porter leurs voix jusqu’aux plus hautes autorités « Nous serons vos relais. Vos préoccupations seront les nôtres », a-t-il déclaré, sous les applaudissements.
Cette visite de terrain, au-delà de sa portée politique, pose les bases d’une campagne centrée sur l’écoute et la proximité. Le message est simple. Le changement commence par une oreille attentive et une parole tenue.
Ethan De Sillon
