Sous le ciel chaud de Libreville, ce samedi 21 juin 2025, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a pris la parole entouré d’un groupe symbolique de personnes représentant la diversité du peuple gabonais. Un décor à la fois sobre et chargé de sens. Une scène vivante, porteuse de symboles. Et un message sans détour, le lancement d’un mouvement politique fédérateur.
« Fort de la confiance que le peuple gabonais m’a accordée le 12 avril 2021, je m’adresse à vous pour franchir une étape primordiale », a déclaré le chef de l’État, d’une voix posée mais ferme.
Ce mouvement en gestation, insiste-t-il, n’est pas un parti politique classique. Il s’agit d’un cadre inédit, pensé pour rassembler toutes les forces vives du pays. Une plateforme où chaque Gabonais, quelle que soit sa condition, pourra s’exprimer et contribuer à la construction nationale.
Citoyens engagés, intellectuels, acteurs économiques, jeunes, femmes, leaders communautaires, tous sont invités à participer à la fondation de ce mouvement.
L’événement fondateur est prévu pour le samedi 28 juin 2025, à 10h, au Palais des Sports de Libreville. L’ordre du jour consistera à définir l’architecture, les principes et le fonctionnement du mouvement.
« C’est ensemble que nous devons bâtir ce Gabon nouveau : inclusif, solidaire, juste », a insisté Oligui Nguema.
Cette annonce intervient dans le contexte de l’instauration de la Cinquième République. Le Président entend refonder la vie politique gabonaise sur des bases plus larges, plus démocratiques, et clore les polémiques autour de l’émergence d’un parti présidentiel.
Le projet se veut à l’image du peuple gabonais, divers, ouvert, ambitieux. Il s’inscrit dans une dynamique de rupture et lance un appel à la mobilisation nationale.
« Vos idées comptent. Votre engagement façonnera une formation politique capable de porter les espoirs de notre nation. Ensemble, bâtissons une réelle démocratie », a-t-il conclu.
Dans la chaleur de Libreville, ce 21 juin, ce n’était pas qu’un discours. C’était un appel, une main tendue. Et peut-être, le début d’une nouvelle façon de faire de la politique au Gabon.
Clemy
