Affaire wally : mandat d’arrêt international pour Alexis Ndouna !

Beaucoup de détermination dans ce point de presse tenu ce mercredi 23 octobre par le procureur de la république, Olivier Nzahou. S’il ressort qu’ un mandat d’arrêt international a été requis à l’encontre d’Alexis Ndouna, il n’en demeure pas moins que toutes les personnes impliquées dans l’affaire dite Wally aient été inculpés pour des faits de proxénétisme, viol sur mineur de moins de 18 ans  et de mise en danger de la vie ou de la santé d’autrui selon les infractions prévues et punies par les dispositions  des articles, 26, 383, 401, 405 et 407 du nouveau code de procédure pénale.

 

Dans le regard du patron du parquet une forme de gravité. Si cette affaire Wally, ces derniers jours a été interprétée sur toutes les lèvres, Olivier Nzahou rassure sur le bon suivit du dossier et de l’aboutissement de ladite affaire. Il compte démanteler tous les réseaux de proxénétisme afin, que toutes les personnes impliquées dans ce phénomène  répondent de leurs actes. Il n’est pas  à cette fonction pour faire du spectacle, mais appliquer et faire respecter la loi.

 

Le parquet du procureur de la république près le tribunal de première instance de Libreville a donc instruit le 9 octobre 2019 la section  mœurs de la direction de la sûreté urbaine, de rechercher activement, d’interpeller  et entendre le principal mis en cause , Alexis Ndouna, suite à une saisine du même jour introduite par les parents de la jeune Wally sur le cas d’une conjonction sexuel sur une mineure de moins de 18 ans. Bien sure conformément aux dispositions  des articles 38, 40, 47, 48, 56, 57, 58, 59, 61 et 62 du nouveau code de procédure pénal.

 

Au terme des investigations, des inculpations ont été prononcées à l’en droit d’Alexis Ndouna et d’ Abiague Amanda alias Marla tous deux en fuite  ainsi que pour Ngo Abiague Adele Aude, Nseng Nkogue Roxane Rolline et Azouadelly Andame Laurice et d’autres complices qui ont également  été placé sous  mandat de dépôt. Un soulagement immense pour les personnes qui de plus en plus doutaient de la justice gabonaise.

 

Pour mémoire, le juge d’instruction peut selon les cas, décerner un mandat de recherche, de comparution, d’amener ou d’arrêt national et international. Et c’est au procureur de la république de décerner le mandat de dépôt. Non le contraire.

 

Edouard Dure

 

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