Le 27 octobre dernier, marque une date en plus dans le parcours professionnel de Nadine Nathalie ANATO nommé en Conseil des ministres au poste de directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac).
Une fonction qu’elle a occupé officiellement le mercredi dernier , installé par le ministre délégué aux Transports, Brice Paillat.
Rien de nouveau pour cette femme du secteur aéronautique, qui a toute l’expertise pour mener à bon port cette direction.
Directeur général adjoint, il y’a encore quelques mois, la nouvelle cheffe de l’ANAC compte atteindre ses objectifs ensemble avec son équipe « Les challenges qui nous attendent sont aussi importants les uns que les autres. Nous devons continuer la mise en œuvre du plan d’actions national de sécurité de l’aviation civile. L’année 2 021 présente plusieurs défis pour la sûreté, et nous voulons, par la même occasion, être certifié ISO 9 001 version 2 015 (norme internationale de management de qualité). C’est ensemble que nous allons atteindre notre objectif commun, celui de faire de notre aviation un exemple continental », a indiqué la nouvelle DG de l’Anac.
Sans faux semblants, Nadine Nathalie Anato a salué la mémoire de l’ancien directeur général, Arthur Nkoumou Delauney, qui, selon elle, aura « marqué d’une pierre blanche le secteur aéronautique gabonais ».
A titre d’exemple, en 2018, c’est ce dernier qui avait contribué au processus de certification Oaci de l’Aéroport de Libreville, devenant ainsi, le premier aéroport d’Afrique centrale ayant décroché ce certificat.
Conscient de l’immensité des responsabilités et des missions qui sont désormais les siennes, la nouvelle patronne de l’aviation civile gabonaise après avoir exprimé sa joie et sa gratitude envers les autorités, s’est voulue rassurant « Je sais que la tâche est lourde, la responsabilité est grande, les challenges sont nombreux. Mais je ne ménagerai aucun effort pour pouvoir mener à bien les missions qui me sont confiées aujourd’hui. Je dirais que je ne suis pas seule … J’ai toute une équipe à côté de moi pour m’aider à les accomplir, » a-t-elle dit.
Des chantiers il y’en a notamment poursuivre la mise en œuvre des plans d’action suite aux audits sécurité et sureté de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), encadrer la certification IOSA (IATA Operational Safety Audit) des compagnies aériennes, la certification ISO 9001 version 2015 de l’ANAC relative au système de management de la qualité, etc.
Et pour relever ces challenges, la collaboration de tous est de rigueur, surtout que l’objectif commun est le rayonnement de l’aviation civile gabonaise.
Ce secteur sensible, réglementé et très exigeant, nécessite un personnel qualifié et professionnel.
Dans ce sens, Brice PAILLAT a souligné : « Nous sommes dans une matière très technique, très normée où il n’y a pas de place pour l’improvisation. Ce que vous avez à faire c’est de vous assurer que nous sommes arrimés aux standards internationaux. L’OACI, l’IATA, tout le monde y veille. Faisons en sorte que nous ne soyons plus blacklistés. Et pour cela soyez rigoureuse comme nous savons déjà que vous l’êtes »
Défenseur de l’émancipation des femmes, M. le Ministre, par la voix de son délégué a rassuré Mme le Directeur Général de l’ANAC, qu’il ne doute pas de sa force et de ses compétences, comme l’atteste son parcours.
Créée par la Loi n°005/2008 du 11 juillet 2008, elle-même promulguée par le décret présidentiel n°00516/PR du 11 juillet 2008, l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) est l’organe compétent unique en matière de politique aéronautique et de surveillance de l’aviation civile gabonaise.
Elle est érigée en Autorité Administrative Indépendante. Elle veille à ce que l’aviation civile gabonaise bénéficie d’un niveau de sécurité élevé et suive un développement durable. (rsm).
Éthan de Sillon