BEAC GABON: comme une accalmie avant la tempête !

Le syndicat national des travailleurs de la banque des États de l’Afrique centrale ( Synatbeac) a, le 17 février 2022, rendu public un dépôt de préavis de grève dans l’optique d’observer une grève générale à titre d’avertissement pour une durée de 10 jours dès le 14 mars prochain. Cette menace de grève des agents syndiqués de la BEAC Gabon fait suite à une cabale et à une discrimination instiguée par la présente direction nationale basée à Libreville.

En effet, ayant observé les agissements peu orthodoxe de leur direction, le syndicat national des travailleurs de la banque des États de l’Afrique centrale ( synatbeac) a décidé de prendre le taureau par les cornes. C’est donc par le canal du président dudit syndicat, Jean Désiré EKOMIE EMANE que ces agents ont fait savoir leur mécontentement en déposant un préavis de grève d’avertissement de 10 jours.

Afin de justifier cet acte, le synatbeac dénonce la réduction et la suppression de la gratification complémentaire de 2020-2021 mais aussi, l’affectation <<disciplinaire>> des personnels syndiqués de cette direction nationale vers certains centres, entre autres, le délégué paritaire. Ce qui selon les agents appartenant au syndicat, serait en violation de l’article 20.3 des textes de l’Institution bancaire, qui requiert préalablement un consentement de l’agent.

De plus, la mise à l’écart de leur président ainsi que certains membre de leur collectif, dans la chaîne de travail perdure déjà depuis avril 2021.

En définitive, Jean Désiré EKOMIE EMANE, pour faire entendre la voix de son collectif au sein de sa hiérarchie, a annoncé qu’une grève illimitée serait lancée si aucune solution ne serait trouvée.

<< Au regard de toutes ces injustices, le syndicat, lors de l’Assemblée générale du 11 février 2022 a décidé de lever la suppression de grève du 22 mars 2021 tout en déposant un préavis de grève de 16 jours ouvrables. Nous annonçons l’entrée en grève générale d’avertissement de 10 jours le 14 mars prochain pour fustiger la discrimination de traitement et de chasse aux sorcières ambiantes instaurées par l’actuelle direction nationale située à Libreville>> a fait savoir le président du synatbeac.

Wilfried. A

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *