La succession de René Ndemézoo Obiang au CESE (Conseil économique, social et environnemental) est veritablement engagée dans la perspective des changements avenir au sein de certaines institutions du pays, apprend-on de certaines sources concordantes.
Quasiment en fin de parcours, l’opposant « modéré » devrait connaitre le nom de son successeur dans les tous prochains jours.
Sauf changement de dernière minute, et au moment où l’on parle à travers le pays du renouvellement de la classe politique, par la promotion du genre, la candidature d’Angélique Ngoma serait, de plus en plus citée, pour prétendre à la présidence du CESE.
L’actuelle députée de la Banio (Mayumba), dans ce concours de circonstance, partirait avec les faveurs des pronostics, face à la candidature, très improbable, de l’économiste Albert Ondo Ossa, qui ces derniers temps, était annoncé comme un outsider.
En effet, Angélique Ngoma qui pourrait être la seconde femme, après Georgette Koko, à occuper la Présidence du CESE, a durant ses anciennes fonctions, laissé une empreinte de femme de grande conviction au respect de la déontologie et de l’éthique dans la gestion de la chose publique.
Plusieurs fois pressentie occuper le poste de Premier ministre, Angélique Ngoma reste une femme rompue à la tâche et fidèle à sa formation politique, le PDG (Parti démocratique gabonais).
Plusieurs fois membre du gouvernement, Angélique Ngoma est actuellement député à l’Assemblée nationale où elle préside les travaux d’une commission parlementaire. Depuis 1958 lors de sa création, le Conseil économique, social et environnemental a toujours été dirigé par les hommes, en dépit de l’éphémère mandat de quelques mois seulement de Georgette Koko en 2017-2018.
La nomination d’Angélique Ngoma au CESE devrait donner un nouveau visage et plus de lisibilité à une institution au creux de la vague, et ternie ces derniers temps par des récurrents problèmes de gouvernance et de gestion en dépit des compétences que lon y trouvent.
Redresser le CESE afin de lui redonner ses lettres de noblesse, telle devrait être la mission première d’Angélique Ngoma, afin que l’institution puisse réellement jouer son rôle de pouvoir consultatif.
Touré