Comme un droit de réponse, le  délégué général du centre des libéraux réformateurs (CLR) a tenu à apporter des éclaircissements hier lors d’un directoire et une interview accordée aux médias présents pour la dite occasion. En effet après l’information divulguée par certains médias, selon laquelle elle aurait été destituer de sa fonction, par le président fondadeur du parti, Jean Boniface Assélé .Il était question pour elle de recadrer les choses  lors de ce directoire à huis clos. Il ne s’agissait  pas là, de destitution comme a évoquée la presse, mais plutôt de dénoncer les incompréhensions qui existent au sein du parti, aussi qu’il faudrait revoir les textes issus du congrès 2019, car certains cadres et militants n’ont pas exactement bien compris le fonctionnement du parti et ses différents rôles.

Nicole Assélé a également reconnue que certains points énumérés par son président fondateur lors de sa réunion extraordinaire du directoire organisée le samedi dernier , étaient fondés.

Concernant la rumeur qui circule selon laquelle Jean Boniface Assélé aurait menacé de se retirer de la majorité présidentielle, elle dément en disant que le parti dont elle est le délégué général n’a jamais claqué la porte de la majorité, mais déplore par contre le fait que depuis un moment, ou du moins depuis qu’elle est délégué général, le CLR n’a jamais assisté à une réunion avec la majorité présidentielle, ils ont l’impression que le parti démocratique gabonais (PDG) travaille en solo. Au terme de ce directoire, il en ressort que dès la nouvelle année, une rencontre aura lieu avec le président du conseil politique, afin de mettre en place la structure permanente du parti pour établir  la révision des textes selon les incompréhensions qui figurent dans ces textes, ensuite un conseil politique sera organisé pour valider. « Il n’y a pas de feu au parti », a t-elle conclut.

Erika As