Le Chef de l’État a convoqué, ce lundi 16 janvier 2025, une réunion de haut niveau autour de la crise des sinistrés de Plaine Orety et des abords de l’Assemblée nationale. Une rencontre porteuse d’espoir pour les familles toujours sans toit.
Dans l’une des salles du Palais, l’atmosphère est studieuse, mais les visages trahissent fatigue et inquiétude. Autour de la table, des représentants du collectif des sinistrés, du ministère de l’Habitat, des autorités locales et des services techniques. Il s’agit de faire le point sur la situation des déplacés encore sans relogement, et de trouver des réponses à la fois urgentes et durables.
« Le déguerpissement était légal. Mais la loi ne doit jamais faire oublier l’humain », a déclaré le Président, le ton grave, en s’adressant aux familles déplacées depuis plusieurs semaines. Certaines vivent encore dans des conditions précaires, en attente d’un toit ou d’une indemnisation.
Un comité de suivi a été mis en place à l’issue des échanges. Il sera présidé par le Vice-Président de la République, avec pour mission de veiller à l’application effective des engagements pris, sans délai. « Il n’y a plus de temps à perdre », a martelé le Chef de l’État.
Ce comité devra travailler en étroite collaboration avec les autorités locales, les services compétents… et surtout les sinistrés. L’objectif est de proposer des solutions justes, transparentes et durables. Relogement ou indemnisation, chaque cas sera examiné sur la base de critères clairs.
Si l’opération de déguerpissement répondait à des impératifs d’urbanisme, le Président entend réaffirmer son rôle de garant de la cohésion nationale — ferme sur les principes, mais à l’écoute des réalités sociales.
Du côté des sinistrés, la prudence reste de mise, mais l’espoir renaît. « Ce qu’on attend maintenant, c’est du concret », confie l’un de leurs représentants à la sortie de la réunion. Les regards sont désormais tournés vers le comité, qui doit entrer en fonction dès cette semaine.
Ethan De Sillon
