Une scierie illégale, des habitations anarchiques, un écosystème en danger. Le gouvernement passe à l’action.
Le gouvernement hausse le ton. Ce vendredi 20 juin 2025, une réunion de crise s’est tenue à Libreville. À l’ordre du jour, la situation alarmante dans la zone de mangrove de Mindoubé.
Sur place, les autorités ont découvert une scierie clandestine. Tout autour, des constructions sauvages rongent peu à peu la mangrove. Un paysage désolant, qui a mobilisé l’exécutif au plus haut niveau.
Le ministre de l’Environnement, Mays Mouissi, a co-présidé cette rencontre aux côtés de Maurice Ntossui Allogo (Eaux et Forêts) et de Laurence Ndong (Pêche et Économie bleue), également porte-parole du gouvernement.

Souvent négligées, les mangroves sont pourtant essentielles. Véritables « poumons verts » des littoraux, elles filtrent l’eau, protègent contre les inondations et abritent une biodiversité précieuse. À Mindoubé, cet équilibre est gravement menacé.
« Nous n’allons pas laisser faire », a tranché Mays Mouissi. Le gouvernement annonce des mesures immédiates, effectives sous dix jours. L’État entend démanteler les installations illégales et libérer la zone.
Au-delà de l’opération de déguerpissement, l’exécutif promet une action durable. Surveillance renforcée, réhabilitation des sites dégradés, sensibilisation des riverains… La mangrove sera défendue.
Pour la première fois, plusieurs ministères unissent leurs efforts pour protéger un écosystème en péril. Une réponse ferme, attendue de longue date par les écologistes et les habitants.
Le temps presse. À Mindoubé, chaque jour compte. La mangrove n’a pas dit son dernier mot.
Jean 1er
