Du 13 au 14 juin 2025, le Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL) accueillera la 2ᵉ Journée scientifique de la Société Gabonaise de Chirurgie Digestive (SOGACHID). Un rendez-vous médical d’importance, placé sous le signe de la sensibilisation, de la formation et de la lutte contre un ennemi encore trop méconnu : le cancer colorectal.
Organisée sous l’égide de la SOGACHID dirigée par le Professeur Kévin Cédrick Dyatta Mayombo, en collaboration avec les chirurgiens digestifs et les résidents , cette rencontre réunira chirurgiens, chercheurs, étudiants et professionnels de santé autour de conférences, ateliers et échanges sur les défis actuels de la chirurgie digestive.
Le cancer colorectal qui touche le côlon et le rectum fait partie des cancers les plus fréquents dans le monde. Souvent discret à ses débuts, il progresse sans bruit jusqu’à provoquer des douleurs abdominales, une perte de poids inexpliquée ou du sang dans les selles. Dans bien des cas, il est diagnostiqué tardivement, faute de dépistage régulier.
Et pourtant, détecté à temps, il se soigne bien. C’est précisément l’un des messages que cette Journée scientifique souhaite faire passer. Mieux informer pour mieux prévenir.
Au centre des échanges, la chirurgie digestive, également appelée chirurgie viscérale. Elle intervient pour traiter les pathologies de l’appareil digestif, y compris les cancers. Grâce aux avancées technologiques comme la cœlioscopie, qui permet des opérations moins invasives, les interventions deviennent plus précises, les suites opératoires plus légères, et les chances de guérison meilleures.
Les participants auront également l’occasion de réfléchir aux réalités locales. L’accès aux soins, la formation continue des médecins, l’équipement hospitalier. Une volonté d’adapter les standards internationaux à la réalité gabonaise, pour offrir aux patients une prise en charge digne et efficace.
Cette 2ᵉ Journée scientifique de la SOGACHID est couplée à la 3ᵉ Journée des Résidents en chirurgie générale. Un signal fort pour montrer que la relève est là, curieuse, engagée, désireuse d’apprendre et d’agir. Une génération de jeunes médecins que l’on veut bien formée, bien encadrée, et surtout prête à affronter les défis de demain.
N. M
