Échangeur de Nzeng Ayong : le domaine communal repris en main

Le vrombissement des bulldozers a retenti à l’échangeur de Nzeng Ayong. Il. S’agissait pour les autorités de libérer le domaine communal occupé illégalement par des constructions anarchiques. À la manœuvre, Adrien NGUEMA MBA, Délégué spécial de la commune de Libreville, accompagné de ses équipes.

Sous un ciel loird, les engins sont entrés en action. Parmi les structures démolies, deux établissements bien connus. Le mythique Retrouvailles et le bistrot Super Cour des Grands, récemment rénové mais sans autorisation légale.

Derrière les gravats, une volonté politique assumée. Celle de Reprendre le contrôle du domaine public, longtemps abandonné à l’occupation informelle. « Nous ne visons pas les habitations, mais les bars installés sans autorisation », explique le Délégué spécial. Pour lui, ces lieux « sont devenus des foyers de luxure », incompatibles avec l’image d’une capitale moderne.

Le message est clair, la méthode directe. Depuis plusieurs semaines, les démolitions s’enchaînent. Aujourd’hui Nzeng Ayong, demain un autre quartier.

Si certains dénoncent une opération brutale, d’autres y voient un soulagement. « Enfin ! On va pouvoir dormir sans musique jusqu’à 4 h du matin », confie un riverain.

Les autorités s’attaquent également à un autre problème celui des poteaux électriques enfermés dans des parcelles privées. « Inadmissible », tranche NGUEMA MBA.

Derrière ces actions, une ambition affirmée. Restaurer l’autorité de la mairie sur le domaine communal, remettre de l’ordre et construire une ville plus organisée, plus sûre et plus vivable.

Nzeng Ayong n’est qu’une étape. Le chantier urbain est lancé, et la mairie de Libreville entend bien reprendre possession de ses espaces, quartier après quartier.

Clemy

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