Élu ce 28 novembre avec 100 % des voix lors du nouveau scrutin organisé à Port-Gentil, Pascal Houangni Ambouroue s’impose plus que jamais comme l’une des figures fortes de la scène locale. Une victoire sans suspense, dans une ville stratégique en quête de renouveau.
Cette élection intervient après l’annulation du vote du 9 novembre, remporté par Ambouroue mais invalidé en raison d’une procédure non conforme, un vote à main levée au lieu du scrutin secret exigé par la loi. Saisi par l’élu local Jean-Philippe Douckagha, le ministère de l’Intérieur avait ordonné la reprise du processus.
Le nouveau vote, conforme aux règles et organisé par les autorités, n’a laissé place à aucune contestation. Seul candidat, représentant l’UDB, le parti présidentiel, Ambouroue a bénéficié d’un rare consensus politique dans une ville pourtant sensible. Sa maîtrise des dossiers et son sérieux ont convaincu la majorité des élus.
Ambouroue s’inscrit aussi dans une continuité familiale. Né en 1975 à Port-Gentil, il marche dans les pas de sa mère, Marie-Augustine Houangni-Ambouroué, première femme à diriger la ville dans les années 1980-1990. Un héritage qui renforce son image d’enfant du pays.
Avant la politique, il évoluait dans la finance internationale, notamment chez BNP Paribas et Crédit Agricole, puis à la tête de la BVMAC dès 2012. Entré au gouvernement en 2016, il y a occupé plusieurs portefeuilles, dont celui de la Pêche et de l’Économie maritime, ce qui nourrit sa réputation de technicien rigoureux.
Reste désormais à répondre aux attentes d’une ville clé du secteur pétrolier, en quête de gouvernance modernisée et de dynamisme économique. Les chantiers sont nombreux, et la population attentive.
Plébiscité et pleinement légitimé, Pascal Houangni Ambouroue est conscient des défis à relever et entend mener à bien ses missions.
N. M
