En fin d’après-midi, sous un ciel voilé, Jean Marie Ogandaga a amorcé sa campagne pour les législatives du 27 septembre dans la plus pure tradition politique gabonaise. Candidat du Parti Démocratique Gabonais (PDG) dans le 1er arrondissement d’Akanda, il a choisi de débuter son parcours par une série de visites aux chefs de quartiers. Une démarche sobre, respectueuse, méthodique.
Premier arrêt, Mveng Ayong. Accompagné de sa suppléante et des candidats aux locales, Jean Marie Ogandaga y a été reçu selon l’usage. Ambiance chaleureuse. échange franc, quelques mots choisis, et des présents symboliques remis au nom du respect de la première nstitution administrative.
De Mveng Ayong à Marseille, en passant par Yalalala, Makwengue et Malibé 1, le candidat a parcouru les quartiers avec une constance tranquille. Chaque étape a été l’occasion de rappeler que la légitimité politique commence par la reconnaissance des auxiliaires de commandement.
Au marché du Premier Campement, il prend le temps d’échanger avec les commerçants. Il s’informe, écoute, prend note. À Malibé 1, il présente ses condoléances à un camarade fédéral frappé par un deuil. Un geste humain, loin des calculs électoraux.
Le cortège progresse lentement dans les rues. Des klaxons, des chants, des danses. Mais le ton reste mesuré. Jean Marie Ogandaga, vêtu simplement, avance, regards francs, salutations directes, et mains serrées.
Partout, le message reste le même, fidélité, respect, et proximité avec les populations. Cette phase d’entrée en campagne, volontairement axée sur les civilités, trace les contours d’une démarche ancrée dans le réel.
Les causeries politiques, les échanges communautaires et les grands meetings viendront plus tard. Pour l’instant, Jean Marie Ogandaga construit une relation. Sans précipitation. Avec conviction.
En saluant d’abord les chefs, il rappelle une vérité simple, en politique, la forme compte autant que le fond. Et dans sa circonscription, la forme, c’est le respect des aînés, des institutions, des rituels de la communauté.
Ce soir-là, devant les notables, Jean Marie Ogandaga n’aura parlé que des choses essentielles. Et parfois, c’est suffisant pour dire beaucoup.
N. M
