Daniel Nkoulou Abessolo, tête de liste de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB) aux élections locales dans le 6ᵉ arrondissement de Libreville, n’a pas seulement remporté une élection, il a conquis l’adhésion populaire. Candidat de terrain, silhouette familière des quartiers, il a su capitaliser sur une présence constante auprès des habitants. Là où d’autres misaient sur la communication virtuelle, lui a préféré les poignées de main, les réunions de proximité, et les diagnostics partagés avec les citoyens.
Ce choix stratégique a payé. Les résultats provisoires sont clairs, sans équivoque. Et si certains tentent de semer le doute, la population, elle, ne doute pas. Pour beaucoup, cette victoire n’est pas une surprise, mais la conclusion logique d’une campagne structurée, proche des réalités du quotidien.
Les félicitations n’ont pas tardé, mais les contestations non plus. Oui, ailleurs, des irrégularités ont été signalées. Oui, le ministère de l’Intérieur a annulé des scrutins lorsque cela s’imposait. Mais dans le 6ᵉ arrondissement, aucune alerte majeure. Le vote s’y est déroulé dans le calme, la transparence et le respect des règles. Refuser ce verdict sans preuve, c’est refuser le jeu démocratique.
Il est facile d’invoquer la fraude quand les résultats déplaisent. Plus difficile est l’exercice d’introspection. Et pourtant, il est nécessaire. Car une défaite, si amère soit-elle, peut aussi être un point de départ à condition de savoir écouter, comprendre, corriger.
Les réseaux sociaux ne remplacent pas les ruelles, ni les likes le lien humain. Les urnes ne s’ouvrent pas aux tweets, mais à la vérité du terrain. Daniel Nkoulou l’a compris. Comme CHEN SYLVESTRE MEZUI M’OBIANG à Oyem, il a su allier discours et action, image et implication. Ce sont ces profils-là que les citoyens plébiscitent, ceux qui travaillent, qui écoutent, qui respectent.
Le scrutin est clos, mais la démocratie, elle, continue de respirer. Elle n’a pas besoin de cris, mais de constance. Pas de rancune, mais de responsabilités. Que chacun tire les leçons de cette élection et que ceux qui parlent au nom du peuple commencent par l’écouter.
N. M
