Au terme du scrutin sénatorial de ce samedi 8 novembre 2025, une effervescence particulière anime les 1er et 2ᵉ arrondissements de Franceville. Dans les couloirs des mairies et les salons municipaux, les discussions vont bon train qui, demain, portera la voix des collectivités au Sénat ? Parmi les candidats en lice, Justin Ndoudangoye, celui de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), se distingue par une détermination sans faille et une ambition clairement affichée, redonner sens et force à la décentralisation.
Ancien député et plusieurs fois ministre, l’homme n’est pas un inconnu sur la scène publique. Son parcours, jalonné d’expériences dans des secteurs aussi variés que le transport, le tourisme, la construction ou la logistique, lui confère une légitimité qu’il revendique sans détour.
« J’ai une vision globale des enjeux de développement. Je veux mettre cette expérience au service du pays », confie-t-il, le regard assuré, lors d’une rencontre avec les conseillers municipaux.
Ce soir-là, à l’hôtel Poubara, l’ambiance est studieuse. Le candidat déroule son programme, articulé autour de trois axes majeurs mieux représenter les collectivités locales au sein du Sénat, renforcer le travail parlementaire, notamment dans le contrôle de l’action gouvernementale, et impulser des réformes institutionnelles fondées sur la justice sociale et la sécurité.
Derrière ces grands principes se dessine une volonté de faire du Sénat non plus une simple chambre consultative, mais un véritable moteur du développement territorial.
Son plan d’action, pensé sur cinq ans, s’organise en étapes précises santé, sécurité, accès à l’eau, relance économique locale autant de priorités qu’il entend défendre avec constance. Aux yeux du candidat, la réussite passe par la proximité.
Accompagné de sa suppléante,, il sillonne les communes, échange directement avec les élus, répond aux interrogations, explique, convainc. Dans un scrutin où seuls 34 conseillers municipaux forment le collège électoral, chaque rencontre compte, chaque parole pèse.
Dans un contexte politique tendu, sa candidature séduit par son pragmatisme. Pas de grandes promesses irréalistes, mais une méthode, une rigueur, une expérience revendiquée. Beaucoup voient en lui un homme de terrain, à la fois technicien et visionnaire, capable de retisser le lien entre l’État et les collectivités.
Après le vote, nul ne sait encore si son message aura trouvé l’écho espéré dans les urnes. Mais une chose est certaine sa campagne aura marqué les esprits par la clarté de sa vision et la force tranquille de son engagement. Dans tous les cas, la balle est désormais dans le camp des grands électeurs.
Clemy
