Le jeudi 5 juin, 51 231 élèves ont composé les épreuves écrites du Certificat d’études primaires (CEP) sur l’ensemble du territoire national. Une journée décisive pour des milliers d’écoliers, marquant l’ultime étape d’un parcours entamé le 29 avril dernier avec les épreuves pratiques.
Dans les salles de classe, le silence était studieux. Du centre de l’ENSET à Sibang 3, en passant par Montfort et l’école catholique Immaculée de Nzeng-Ayong, les élèves ont planché sur trois disciplines, Français, Mathématiques et Étude du Milieu.

Même ambiance appliquée à Port-Gentil, où la ministre d’État, Camélia Ntoutoume Leclercq, a effectué une tournée d’inspection. À Omboué, elle a salué le dévouement des enseignants et encadreurs, avant de se rendre au centre de détention de Port-Gentil. Là, elle a rencontré des détenus candidats au CEP. Un geste fort, symbole d’un engagement clair : « L’éducation est un droit pour tous, sans exception. Leur détermination est un exemple de résilience et d’espoir », a-t-elle déclaré, émue par ces parcours de vie qui défient les murs.
Cette session 2025 du CEP marque le lancement officiel de la saison des examens nationaux. Prochaine étape, le BEPC, qui débutera le mardi 10 juin. Quant aux résultats du CEP, ils sont attendus pour le 14 juin, une date décisive qui ouvrira les portes de la 6e aux lauréats.
Avec un calendrier respecté, une organisation saluée, et des signaux encourageants, l’école gabonaise trace sa voie. Une certitude s’impose, avec Camélia Ntoutoume Leclercq, l’éducation nationale va mieux.
Clemy
