Ce Jeudi 7 août, le Président de la République gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema, a pris part aux célébrations du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Un geste fort. Un symbole puissant.
L’événement s’est déroulé dans une ambiance solennelle. Officiers en uniforme, foules en liesse, hymnes entonnés avec ferveur. Mais au-delà de la parade, c’est un message diplomatique clair qui s’est dessiné.
L’invitation d’Alassane Ouattara n’était pas anodine. La réponse d’Oligui Nguema, encore moins. En foulant le sol ivoirien, le chef de l’État gabonais a réaffirmé la solidité des liens entre Libreville et Abidjan. Un partenariat ancien, nourri par l’histoire, la coopération économique et une vision commune de l’Afrique.
Dans son intervention, Brice Clotaire Oligui Nguema a salué l’hospitalité ivoirienne. Il a aussi souligné l’engagement exemplaire des Forces de défense et de sécurité du pays hôte. Un clin d’œil appuyé à la stabilité retrouvée de la Côte d’Ivoire, souvent citée comme modèle de résilience en Afrique de l’Ouest.
Cette visite intervient dans un contexte régional complexe. Entre transitions, coups d’État et défis sécuritaires, l’Afrique centrale et de l’Ouest cherchent de nouveaux repères. La présence du Président gabonais aux côtés d’Alassane Ouattara envoie un signal fort, celui de l’unité, de la continuité républicaine, et d’un attachement partagé aux valeurs de souveraineté.
Économie, sécurité, diplomatie, les deux pays ont tout intérêt à renforcer leur coopération. Cette visite pourrait marquer un tournant. Car au-delà du geste fraternel, c’est une volonté politique qui s’affiche. Construire ensemble, dans un monde instable, une Afrique plus forte et solidaire.
En choisissant Bouaké, cœur symbolique du pays, pour célébrer cette indépendance, la Côte d’Ivoire a tendu la main. Le Gabon l’a saisie. Ensemble, ils tracent une voie. Celle d’une Afrique décomplexée, fière et résolument tournée vers l’avenir.
À Bouaké, les drapeaux ont flotté, mais c’est surtout l’amitié entre deux nations qui a pris le vent.
N. M
