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Gabon: l’ancien premier ministre Casimir Oyé Mba est mort à 79 ans des suites du covid-19

C’était une figure emblématique de la politique gabonaise. L’ancien premier ministre Casimir Oyé Mba est mort aujourd’hui en France de complications liées au Covid-19. Il avait 79 ans.

« Je garderai le souvenir d’un homme d’État qui aura consacré sa vie à la chose publique, au Gabon où il a été 1er ministre comme en Afrique centrale en tant que gouverneur de la BEAC. Mes plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches », a posté le chef de l’État Ali Bongo Ondimba sur Facebook, après la triste nouvelle.

Retour sur son parcours

Il effectue l’ensemble de sa carrière professionnelle au sein de la BEAC (Banque des États de l’Afrique centrale), où il gravit les échelons, de simple stagiaire jusqu’au poste de gouverneur qu’il occupe de 1978 à 1990. Dans l’intervalle il occupe parallèlement le poste de gouverneur suppléant du FMI pour le Gabon, de septembre 1969 à décembre 1976. Il préside l’Association des banques centrales africaines de 1986 à 1988. Il est nommé par Omar Bongo, le 3 mai 1990. Premier ministre de la République gabonaise, place qu’il conserve jusqu’au 2 novembre 1994.

Le 21 octobre 1990, il est élu député du département de Komo-Mondah dans la province de l’Estuaire le 21 octobre 1990 sous l’étiquette du parti démocratique gabonais auquel il adhère depuis 1973.

Après 1994, il est maintenu dans le gouvernement de son successeur Paulin Obame Nguema en tant que ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, jusqu’en 1999.

Par la suite, Casimir Oyé Mba est nomme ministre de la Planification et de l’Élaboration des programmes en janvier 1999, sous le gouvernement de Jean-François Ntoutoume Emane, puis permuté avec son collègue Richard Auguste Onouviet au poste de ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie.

En 2009, il se présente à l’élection présidentielle anticipée sans étiquette, après avoir démissionné du gouvernement. Il affirme vouloir être le vrai candidat du consensus, en opposition à Ali Bongo, candidat officiel du parti au pouvoir, le PDG, avant de se désister sans donner de consigne de vote.

Il annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2016 sous l’étiquette Union nationale, et se retire finalement une quinzaine de jours avant le scrutin en faveur de Jean Ping.

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