Le 8 janvier dernier, le syndicat des employés et ex-employés du pétrole et activités connexes (SEERPAC), le syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et de l’électricité ( SYNTEC), mais aussi l’organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) ont au cours d’une conférence de presse annoncé un mouvement de grève illimitée dès le 11 janvier 2022.
En effet, lesdits syndicats avaient, le 27 décembre écoulé, déposé un préavis de grève générale illimitée sur la table du gouvernement.
Cependant, les syndicalistes affirment n’avoir reçu aucun contact de la part des dirigeants gabonais.
<<À ce jour, aucune invitation ne nous a été adressée pour l’ouverture d’un dialogue en vue de la recherche des solutions à notre cahier de charges.>> ont-ils fait savoir.
En dépit d’un supposé refus des gouvernants, les syndicalistes ont à nouveau formulé, par la voix de leur secrétaire général, un énième appel à la discussion.
<< Nous invitons le gouvernement à privilégier le dialogue et à ouvrir une discussion pour une recherche de solutions dans un cadre apaisé et dans l’intérêt supérieur de l’État dont l’économie pourrait être mise davantage en mal>> a laissé entendre René Pierre MBANG EVOUNA.
Durant cette rencontre avec la presse, les syndicalistes n’ont pas manqué de rappeler les points contenus dans leur cahier de charges.
Il s’agît entre autres de:
– La suppression des pass sanitaires
– La suppression de l’augmentation du test PCR
– La suppression de toute exemption de tests aux personnes vaccinées s’agissant de la circulation à l’intérieur du pays
– La suppression de la quarantaine aux personnes vaccinées entrant au Gabon.
Pour finir, le secrétaire général et les siens ont interpellé le président Ali BONGO ONDIMBA à maintenir la paix sociale sur l’ensemble du territoire avant de conclure en affirmant qu’ils défendront leurs droits et leurs intérêts dès ce 11 janvier.
Wilfried ALLOGO