Ce 18 juillet 2025, dans une salle de la capitale, les premiers visages se pressent. Jeunes, retraités, travailleurs, étudiants. Tous venus entendre celui qui, quelques mois plus tôt, incarnait une autre voie pour le Gabon. À la tribune, Joseph Lapensée Essingone prend la parole. Il ne fait pas campagne. Il appelle à l’adhésion.
Son mouvement a un nom ( Éveil pour la Pensée Citoyenne — EPC). Un slogan, un logo, une vision. Et aujourd’hui, une porte ouverte à tous les citoyens.
La voix posée, Essingone rappelle l’essentiel « Le combat engagé pendant la présidentielle ne s’arrête pas. Nous avons décidé de continuer. Pour un véritable système démocratique au Gabon. »
Il ne s’agit plus seulement de discours. Il veut structurer l’action. Rassembler. Mobiliser. Faire d’EPC un cadre d’expression citoyenne, puis, peut-être, un parti politique.
Mais pour cela, il faut franchir un cap, celui des adhésions. Le mouvement doit grandir, s’implanter, exister sur le terrain. La campagne débute donc ici. Et maintenant.
Dans l’assistance, certains n’ont pas attendu l’appel.
« Ce qui m’a convaincu, c’est sa sincérité. Il parle comme nous. Et pour nous. »
Un autre confie :
« Il a réveillé notre conscience. On ne veut plus subir. »
L’atmosphère est grave mais résolue. Pas de triomphalisme. Juste une conviction. Le changement commence par l’engagement.
EPC s’adresse à tous, femmes, hommes, ouvriers, étudiants, fonctionnaires. Il ne s’agit pas d’un mouvement d’élite, mais d’un espace pour chaque citoyen qui veut agir.
Le discours est simple. Sortir du silence, refuser la résignation, reconstruire ensemble. Le message passe. Des feuilles d’adhésion circulent. Les premières signatures tombent.
Joseph Lapensée Essingone sait que la route sera longue. Mais il avance, pas à pas, avec méthode. Il veut faire d’EPC un outil citoyen. Un levier de transformation. Une réponse à l’attente populaire.
N. M
