Le parquet de Lambarené, a reçu une plainte hautement sensible, le lundi 22 août dernier. Dans cette plainte, un agent de force de défense de bon rang serait le mis en cause. Mais il est encore trop tôt pour se prononcer sur les détails exacts. Secret de l’instruction, et règles premières de la déontologie, le dossier est d’une parfaite discrétion.
Toujours est-il que selon les informations à notre disposition les faits remontent au vendredi 19 août aux environs de 17 heures dans un domicile situé derrière la mosquée du grand village , dans le 1er arrondissement de Lambarené. Le mis en cause, un agent des forces de défense en service dans la ville du grand blanc aurait menacé une dame, probablement son ex compagne, avec son arme de service, un pistolet automatique au terme d’une légère dispute. La dame était affolée et craignait pour sa vie.
« L’homme au cours de cette dispute aurait pointé une arme à feu en direction de la dame. Quelques minutes plus tard, l’homme aurait quitté les lieux. La dame tétanisée avait peur que l’homme commette l’irréparable. C’est pour cette raison qu’elle est restée figée quelques secondes après le départ du monsieur » explique un témoin requis dans l’anonymat.
Si les faits sont avérés, de telles dénonciations ne sont pas sans craindre. Les plaignants, leurs familles, comme les temoins sont souvent sujets à pression.
Sauf que des dispositions sont prises en terme de droit en cas de menace avec ou sans arme.
Dans ce sens l’article 230 nouveau du code pénal qui réprime les violences morales, psychologiques, économiques, patrimoniales ou de pratiques traditionnelles préjudiciables aux femmes », et l’article 173 alinéa 2 s’agissant de l’agent ou l’officier de police judiciaire qui exerce sur une femme victime de violence, des pressions en vue de la contraindre à renoncer à ses droits (art 173 alinéa 2) sont Clairs. La loi doit s’appliquer et la victime protégée.
Pire encore, lors de son adresse à la nation le chef de l’état est revenu sur l’attitude blâmable de certains agents des forces de défense et de sécurité qui ternissent l’image de nos corps
» L’attitude inacceptable et condamnable de quelques-uns ne saurait jeter l’opprobre sur la grande majorité. Vis-à-vis de ceux qui enfreignent la loi, qui foulent au pied la déontologie professionnelle, il faut être d’une extrême sévérité. Je veillerai à ce que ce soit le cas » a tonné le chef de l’état .
Pour l’heure, Aucune intervention à l’horizon. Un silence dont on devine la teneur. L’enquête ira à son terme et les conclusions seront ce qu’elles sont. « les mauvaises odeurs ne sont pas à l’endroit où on le pense. On devrait extirper l’ivraie du bon grain »
Edouard Dure