L’État entre dans une nouvelle ère de rigueur budgétaire. Ce mercredi 30 juillet, les conférences budgétaires sur les dépenses et investissements publics ont été officiellement ouvertes à l’immeuble du 2 décembre, en plein cœur de la capitale.
C’est le ministre d’État, ministre de l’Économie et des Finances, Henri Claude Oyima, qui a donné le coup d’envoi de ces travaux. Cette séquence stratégique s’achèvera mardi prochain. Elle fait suite aux conférences sur les recettes, tenues du 21 au 25 juillet dernier.
L’Objectif affiché est de bâtir un budget 2026 conforme au Plan Stratégique Nouvel Édifice (PSNE 2025-2032). Un cadre ambitieux arrimé aux Objectifs de Développement Durable (ODD) et aux priorités présidentielles.
Fini les reconductions automatiques. Chaque dépense sera désormais justifiée, évaluée, et surtout priorisée. « Chaque franc public doit produire un résultat mesurable », a martelé Henri Claude Oyima.
L’État veut concentrer ses efforts sur sept axes clés fixés par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema :
Énergie
Eau potable
Éducation et formation professionnelle
Habitat et logement
Infrastructures
Numérique et industrialisation
Entrepreneuriat et agriculture
Les ministères et institutions devront présenter des projets alignés sur ces priorités. Les dépenses superflues seront écartées. L’heure est à l’efficacité.
Cette dynamique s’inscrit dans un esprit de réforme. Le gouvernement entend poser les bases d’une gestion budgétaire plus rigoureuse, transparente et responsable.
Les conférences budgétaires de cette semaine marquent ainsi une étape décisive vers un budget 2026 optimisé, centré sur l’impact, et au service du développement du pays.
Clemy