Jeudi matin, 18 septembre, dans les locaux du ministère des Travaux publics, l’atmosphère était grave. Edgard MOUKOUMBI, ministre en charge du portefeuille, a convoqué en urgence le groupement d’entreprises chargé de la construction du monument Georges Damas Aleka.
À ses côtés, le chef de mission du projet, Erick MAURO NGUEMA, venu présenter l’état d’avancement des travaux. Le constat est sans appel, retards, lenteurs logistiques, imprévus techniques. Le chantier, censé symboliser l’unité nationale et rendre hommage à l’un des grands hommes politiques du pays, peine à tenir le rythme.
« Il faut accélérer, sans compromettre la qualité. Février 2026 reste la date butoir. Aucun glissement ne sera accepté », a martelé le ministre. Saluant la transparence de ses interlocuteurs, il a toutefois exigé un sursaut collectif. Coordination renforcée, levée rapide des blocages et suivi rigoureux.
Prévu sur le Boulevard de l’Indépendance, le monument doit devenir une pièce maîtresse du paysage urbain de Libreville, un repère de mémoire et de fierté nationale. « Ce chantier n’est pas une construction comme les autres. C’est une responsabilité historique », a insisté Edgard MOUKOUMBI.
Le temps presse, la pression monte. Entre hommage et défi logistique, le monument Georges Damas Aleka est devenu un test grandeur nature pour les autorités… et pour l’engagement des entreprises à honorer leur promesse.
Clemy