Jean Marie Ogandaga, ancien ministre et homme politique aguerri, est revenu sur sa terre natale, à Myondi, ce 14 septembre, dans le 1er arrondissement de la commune d’Akanda. Mais ici, on ne le considère pas seulement comme un leader. Il est “le Djadji”, celui qui est toujours resté proche de sa communauté. Celui qui, élections ou non, est présent sur le terrain, à l’écoute, et surtout dans l’action.
Depuis six mois, les habitants faisaient face à une crise d’eau. La pompe publique était en panne. Plus une seule goutte ne coulait. Informé de cette détresse, le Djadji n’a pas attendu une campagne électorale pour réagir.
Il a mobilisé les moyens nécessaires, lancé les travaux, et innové avec l’installation d’une cuve pour garantir un approvisionnement régulier, sans épuiser le moteur. En déplacement sur le site pour constater l’avancée du chantier, il s’est dit satisfait. Les premières gouttes d’eau sont attendues dans le courant de la semaine.
“Ce n’est pas une question de politique. C’est une question de solidarité. C’est normal d’agir quand les siens souffrent”, a-t-il déclaré, sur place.
Jean Marie Ogandaga n’en est pas à son premier acte. Depuis toujours, il tend la main à ceux qui en ont besoin. Dans la discrétion parfois, mais toujours avec efficacité. Il aide, il soutient, il partage.
C’est cette fidélité que les habitants sont venus saluer. Avec respect et reconnaissance.
“Il est là avec nous, depuis toujours. Il n’a jamais tourné le dos à Myondi, même lorsqu’il occupait de hautes fonctions. Il n’a pas changé”, témoigne un ancien du village.
Mais ce retour aux sources est aussi un moment de vérité. Un appel clair à la lucidité. Le Djadji a mis en garde contre ceux qui, hier encore, mangeaient à sa table, et qui aujourd’hui se retournent contre lui par pur calcul personnel.
“Il faut faire attention à ces nouveaux visages d’un jour. Ceux qui vous sourient quand tout va bien, mais qui vous trahissent à la première occasion. Mon engagement ne dépend pas d’une élection. Il est profond, enraciné, sincère”, a-t-il lancé.
Jean Marie Ogandaga a profité de cette rencontre pour annoncer officiellement sa candidature aux prochaines législatives, sous la bannière du PDG. Mais sans promesse irréaliste, sans discours creux. Il a simplement tendu la main aux siens, comme il l’a toujours fait.
“Je suis prêt à porter notre voix à l’Assemblée nationale. Mais je ne peux rien faire seul. C’est ensemble que nous devons construire.”
Les doyennes du village l’ont béni. Les jeunes lui ont témoigné leur soutien. Et dans un moment fort, il a partagé des présents, parlé en dialecte Benga, ravivant les souvenirs de son enfance..
Avec Jean Marie Ogandaga, les habitants le savent, ce n’est pas un homme de passage. C’est l’un des leurs. Et avec le Djadji, les choses continuent à se faire.
N. M