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NDÉNDÉ : Yves Fernand Manfoumbi cogne fort sur Mays Mouissi et défend un ancrage local

La pre campagne électorale dans la Dola prend un ton plus tranchant. Ce week-end, Selon un media en ligne, Yves Fernand Manfoumbi a lancé une charge frontale contre Mays Mouissi, dans un discours musclé livré devant une foule rassemblée à Ndéndé. Le ton était donné dès les premières minutes « Le temps des slogans est terminé, celui des actes a commencé. »

Manfoumbi n’a pas mâché ses mots. Dans un enchaînement d’attaques ciblées, il a dénoncé l’absence prolongée de son adversaire sur le terrain. Routes dégradées, jeunesse abandonnée, paysans oubliés, artisans négligés… Selon lui, Mays Mouissi a manqué à tous les rendez-vous importants.

« Absent du terrain, absent des préoccupations du peuple, mais très présent dans les calculs de carrière », a-t-il asséné, accusant Mouissi de privilégier les ambitions personnelles aux réalités locales.

Pour Manfoumbi, le portrait est clair, Mays Mouissi serait un « candidat PowerPoint« , à l’aise dans les chiffres mais étranger aux réalités rurales.

« Candidat des statistiques, incapable de parler la langue de la terre », a-t-il ironisé, se présentant en contraste comme un homme du terroir, enraciné dans la culture locale, « mwanedimbu », proche des traditions et des populations.

La charge monte encore d’un cran avec une accusation lourde. L’affaire Karpowership. Manfoumbi évoque les soupçons d’enrichissement autour d’un contrat énergétique controversé pouvant coûter 12 milliards de FCFA par mois à l’État. Mays Mouissi aurait été convoqué par la CNLCEI pour s’expliquer.

Une révélation qui jette un voile de doute sur la candidature de Mouissi, et que Manfoumbi utilise pour opposer son propre parcours. « Moi, je n’assurerai que la continuité de ce que nous avons débuté ensemble », a-t-il promis.

Manfoumbi décline ses priorités. Réhabilitation des routes rurales, accès à l’eau potable, appui aux agriculteurs et artisans, insertion des jeunes.

« La dignité commence par l’accès », martèle-t-il. Et d’ajouter « Être un élu de proximité, pas un fantôme administratif »

En conclusion, Manfoumbi oppose la proximité à la technocratie, le terrain aux chiffres, la vérité au mirage. Dans un appel au vote clairement dirigé contre Mouissi, il lance « Ceux qui prétendent gouverner sans appartenir ne bâtissent rien. »

Et de conclure, en appelant les électeurs à faire un choix d’intérêt local plutôt que de prestige national « Votez pour vos intérêts, pas pour leurs ambitions. Votez pour un des vôtres. »

Edouard Dure

 

 

 

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