Malgré l’invalidation de l’élection législative dans le 1er arrondissement de Ntoum, Camélia Ntoutoume Leclercq, candidate du Parti Démocratique Gabonais (PDG), a lancé un appel à la mobilisation et à la résilience. Entre gratitude, appel à l’unité et dénonciation des tentatives de division, elle prépare le terrain pour une nouvelle bataille électorale.
Dans un message adressé à ses partisans, la candidate a tenu à exprimer sa « profonde gratitude » envers la population de Ntoum pour sa mobilisation pacifique, dans un climat politique tendu. Elle a salué le sang-froid des électeurs, affirmant qu’« une réponse disproportionnée aurait mis en péril notre jeune démocratie ».
Contestant fermement toute accusation de fraude, Camélia Ntoutoume Leclercq affirme que les urnes sont restées sous la surveillance de la commission électorale locale et qu’aucune manipulation n’a eu lieu. Elle appelle au respect des faits et dénonce les discours haineux ainsi que les tentatives d’instrumentalisation identitaire. « Condamner les électeurs venus voter à Meyang, c’est méconnaître la réalité des faits depuis 2023 », a-t-elle rappelé.
Bien qu’elle juge la décision d’annulation injuste, la candidate refuse tout découragement. Elle exhorte ses soutiens à rester patients, vigilants et engagés. « Le combat continue », affirme-t-elle, estimant que la victoire est « à portée de main ».
Elle insiste également sur l’importance de l’unité « C’est ensemble que nous relèverons ce défi », déclare-t-elle, dans un appel à une mobilisation apaisée mais déterminée.
Camélia Ntoutoume Leclercq a par ailleurs salué le bon déroulement du scrutin dans le reste du département du Komo-Mondah, qu’elle considère comme un exemple. Elle invite à la prudence concernant certaines images diffusées sur les réseaux sociaux, qui, selon elle, ne concernent pas Ntoum.
Dans une conclusion porteuse d’espoir, elle adopte une posture de résilience et d’ouverture. Refusant les clivages politiques ou identitaires, elle projette déjà ses partisans vers la prochaine échéance. Son message est limpide, la mobilisation se poursuit, et l’espoir demeure intact.
Edouard Dure
