À quelques jours de la rentrée administrative, la ministre d’etat en charge de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, a réuni l’administration éducative et les représentants des parents d’élèves pour affiner les derniers ajustements. Affectations d’enseignants, frais d’écolage, orientation en sixième, double flux, allocation de rentrée… Chaque sujet a été passé au crible dans un esprit de dialogue constructif et de co-responsabilité.
Cette année, pas moins de 49 515 élèves feront leur entrée en classe de sixième, un chiffre record qui pousse certains établissements à adopter le système du double flux, afin d’absorber l’effectif dans de bonnes conditions pédagogiques.
Autre dossier chaud, les frais d’écolage. La ministre a tenu à rassurer que 75 % des engagements financiers de l’État ont été honorés, et les établissements partenaires sont appelés à procéder aux remboursements dus aux parents. Dans la même dynamique, elle a confirmé le paiement imminent de l’allocation de rentrée scolaire, suivant les instructions du chef de l’État.
« Même si l’État accuse parfois du retard, il tient toujours ses promesses. Il faut respecter les parents et les engagements pris », a martelé Mme Ntoutoume Leclercq.
Au-delà des urgences logistiques, cette réunion a permis de faire le bilan partagé de l’année scolaire 2024-2025, en insistant sur les enjeux d’encadrement, de performance et de justice éducative. La ministre a réaffirmé l’importance de renforcer le dialogue école-famille, en encourageant une meilleure communication, une participation active des parents à la vie scolaire, et un soutien ciblé aux élèves les plus fragiles.
« Co-construire une école plus inclusive, plus performante et plus humaine, c’est notre priorité commune », a-t-elle déclaré.
La rentrée administrative est fixée au 25 août 2025, tandis que la rentrée des classes aura lieu le 1er septembre. Deux jalons qui marquent le début d’une année scolaire placée sous le signe de la rigueur, de l’engagement et du dialogue.
En associant les familles à chaque étape de la préparation, la ministre envoie un signal fort, la réussite éducative ne se décrète pas, elle se construit à plusieurs mains. Plus qu’un simple retour en classe, cette rentrée 2025-2026 est un véritable test de cohésion nationale, où l’éducation devient l’affaire de tous.
Clemy
