Retour sur la réunion entre , Léon Armel Bounda Balonzi, patrick Mouguiama Daouda et Nicole Janine Lydie Roboty, respectivement, ministre des Infrastructures, ministre de l’éducation nationale et ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie avec les responsables des sociétés adjudicataires en charge de la réhabilitation des établissements scolaires du pays. A l’immeuble arambo, la réfection des établissements scolaires était au cœur des échanges.
Les observateurs politiques imaginaient sans doute une rencontre axée sur des nouvelles mesures liées à la lutte contre la propagation de la Covid-19 dans le transport des apprenants à l’approche de la rentrée des classes prévue le 9 novembre prochain. Léon Armel Bounda Balonzi et ses deux collègues du gouvernement ont du les surprendre. Cet échange bi partite entre les 3 membres du gouvernement et les responsables d’entreprises de BTP a été placé sous un éclairage essentiellement lié à la réfection des salles de classes. Le ministre en charge des infrastructures et de l’équipement l’a si bien rappelé » Il faut d’abord rappeler qu’en 2017, le chef de l’Etat avait fait des annonces sur des projets dits prioritaires. Parmi ces projets, il y avait concernant le secteur de l’éducation, avec la réfection des établissements scolaires sur toute l’étendue du territoire.
Des appels d’offres ont été lancés à cet effet, et des marchés ont été attribués aux petites et moyennes entreprises gabonaises. Quelques années après, on se rend compte que les chantiers, pour la plupart, sont arrêtés. A ce sujet, il est question de les relancer » à t-il dit.
Nouvelle impulsion donc cette année. Sur instructions du premier ministre, cette rencontre entre les différentes parties prenantes à été l’occasion de faire un point d’étape et notamment d’arrêter un modus operandi pour reprendre les travaux et les achever dans les règles de l’art. » Nous avons fait le tour de la question avec les PME, et nous allons mettre en place un cadre dans lequel il y aura les représentants du ministère en charge de l’Education nationale, des Infrastructures, du Budget et de l’Economie pour recevoir chaque entreprise. Et, ensuite, aller sur le terrain pour vérifier l’effectivité des travaux et passer chaque entreprise au cas par cas pour résorber chaque situation qui se présente à nous » a relevé le ministre en charge des infrastructures.
Les entretiens allaient donc dans ce sens. Et Léon Armel Bounda Balonzi a appelé de nouveau a les différentes entreprises à une responsabilité sociétale. » Pour celles qui ont reçu de l’argent, elles doivent faire les travaux. Il n’y pas question qu’on touche l’argent du contribuable et on ne travaille pas. Aujourd’hui, les ressources doivent être utilisées avec parcimonie. C’est un message de conciliation, en vue de l’achèvement des chantiers engagés « . On ne peut-être plus clair.
Éthan de Sillon