Le 17e Sommet d’affaires États-Unis / Afrique s’est ouvert ce lundi 23 juin 2025 dans la capitale angolaise, en présence de plusieurs chefs d’État africains, de hauts responsables américains et de nombreux décideurs économiques. Le président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, a pris une part active à cette rencontre visant à renforcer les liens économiques entre les deux continents.
Dès l’ouverture, le ton était donné. Cap sur des relations plus équilibrées, fondées sur une croissance partagée. Dans leurs discours inauguraux, le président angolais João Lourenço et la présidente du Corporate Council on Africa (CCA), Florie Liser, ont souligné la nécessité de bâtir un partenariat renouvelé et tourné vers l’avenir.
Florie Liser a appelé à « une nouvelle dynamique pour une croissance partagée et durable« , tandis que João Lourenço a présenté l’Afrique comme « le continent de demain », mettant en avant ses ressources naturelles, son capital humain et ses vastes terres arables. Il a insisté sur le rôle moteur que peuvent jouer les secteurs agro-industriel, minier et numérique dans la transformation économique du continent.
Moment fort de cette journée, un dialogue de haut niveau a réuni chefs d’État, investisseurs et leaders d’opinion autour de thématiques liées à l’industrialisation, innovation, infrastructures, et partenariats publics-privés. Plusieurs panels spécialisés ont permis d’approfondir les opportunités concrètes de coopération.
Un hommage appuyé a également été rendu à Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement, qui a reçu une distinction honorifique pour son engagement en faveur du développement durable du continent.
Prenant la parole à son tour, le président Oligui Nguema a présenté la vision d’un Gabon souverain, stable et résolument tourné vers les investissements. Il a défendu des partenariats « gagnant-gagnant », fondés sur la transformation locale des ressources, seule voie, selon lui, pour créer de la valeur ajoutée et générer des emplois durables.
Ce sommet marque une étape décisive dans la redéfinition des relations économiques entre l’Afrique et les États-Unis. Pour le Gabon, il s’agit d’une vitrine internationale et d’un tremplin vers de nouvelles opportunités de coopération.
Edouard Dure
