Face à la montée des menaces en mer, le Gabon passe à l’action. Un Centre national de surveillance maritime vient de voir le jour dans la capitale. Une réponse forte à l’insécurité croissante dans les eaux territoriales.
Placée sous la tutelle de la Direction générale de la Marine marchande, cette nouvelle structure est équipée de technologies de pointe, conformes aux normes internationales. Parmi elles : le système AIS (Automatic Identification System), permettant de suivre en temps réel les navires évoluant dans la zone.
Il s’agit d’assurer une veille permanente, coordonner les forces en mer et prévenir les actes de piraterie et de brigandage. Le centre travaillera en étroite collaboration avec la Marine nationale, les autorités portuaires et les services de pêche.
Cette avancée fait écho au drame du Esther Miracle, survenu le 9 mars 2023. Le naufrage de ce ferry reliant Libreville à Port-Gentil avait coûté la vie à de nombreuses personnes. Une tragédie qui a révélé de graves lacunes en matière de sécurité maritime.
Depuis, les autorités gabonaises ont accéléré les réformes. La création du centre s’inscrit dans cette dynamique. Il deviendra aussi un véritable pôle de renseignement maritime, centralisant les données et les alertes.
Le centre est déjà opérationnel 24h/24 et 7j/7. Son inauguration officielle est prévue dans les semaines à venir, en présence de partenaires internationaux, dont l’Union européenne. Une manière pour le Gabon d’afficher sa volonté de reprendre le contrôle de ses eaux.
Clemy
