UOB: cette fermeture des portillons qui dérange tant les étudiants

Depuis plusieurs mois déjà les portillons de l’Université Omar Bongo (UOB) sont fermés. Il s’agit des portillons sortants vers la résidence du défunt Mackjoss et celui situé derrière l’ancien site des préfabriqués donnant accès au quartier Boulevard.

L’UOB est un grand établissement qui s’étend sur plusieurs quartiers de Libreville. Le fait que ses étudiants proviennent de tous les quartiers de la capitale gabonaise, ses différents portillons font office de passage facilitant l’accès à l’établissement.

Les étudiants se créent des ouvertures pour accéder à l’UOB

Depuis l’opération de déguerpissement du campus universitaire en fin Décembre 2014, de nombreux étudiants se sont retrouvés dans des difficultés de relogement, faute de moyens. Ils se sont donc débrouillés tant bien que mal à se loger aux alentours de l’UOB afin de contourner le problème de dépense de taxi.

Selon certains témoignages, les portillons sont fermés pour des besoins de travaux sur le site des préfabriqués et le rétablissement du campus. Une situation qui vient une fois de plus pénaliser les étudiants.

En fermant ces portillons, ‘’le recteur’’ voudrait que tous les étudiants passent par le grand portail. Sauf que cela nécessite d’emprunter les taxis. Cependant, il est à noter que ce ne sont pas tous les étudiants qui  bénéficient de la bourse, ce ne sont pas tous les étudiants qui sont soutenus par les parents. La plus part de temps, ces étudiants logent non loin de l’UOB pour pallier au problème de transport. Ils sont pour la majorité des locataires. La réalité est telle que les logements dans les quartiers aux alentours de l’UOB sont chères. Avec la situation économique précaire du pays, il leur est difficile de supporter en plus le transport. C’est pourquoi, il est plus que nécessaire que les portillons servent de raccourcis.

Pour faire entendre leur voix, les étudiants nécessiteux et créent de nouveaux passages en perçant des  murs de la barrière. Des passages qui ne sont pas sans risque car en période de saison de pluies, il n’est pas prudent de passer par là.

Ajouter à cet, le phénomène incessant de braquage. En effet, ce genre de passage favorise encore ces faits.

Les étudiants souhaiteraient, selon de nombreux avis, que le recteur se penche sur ce sujet en améliorant les conditions d’accès avec des vigiles pour la sécurité comme s’est fut le cas dans les années antérieurs.

Betinice-mouss.

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