Ce week-end, le Délégué Spécial de la Commune de Libreville, Adrien NGUEMA MBA, s’est rendu au PK11 et à l’échangeur de Nzeng-Ayong pour suivre de près l’évolution des projets d’aménagement. Une présence de terrain qui illustre la détermination des autorités à redonner un nouveau visage aux espaces publics de la capitale.
Au cœur du site de PK11, l’État poursuit sa vision de développement urbain avec la mise en place d’un marché moderne, d’un plateau sportif et d’un parking visant à améliorer le cadre de vie des populations. Mais cette ambition se heurte à une problématique grandissante, la squatterisation anarchique de zones pourtant couvertes par un titre foncier de l’État.
En visite sur le site, le Délégué Spécial n’a pas mâché ses mots. Face à l’ampleur des occupations illégales, il a fermement rappelé que toute nouvelle installation non autorisée est strictement interdite. « La loi sera appliquée sans complaisance », a-t-il déclaré, annonçant dans la foulée des opérations de démolition imminentes. Il s’agit de libérer les emprises pour permettre l’exécution rapide des projets structurants au bénéfice de tous.
À Nzeng-Ayong, la rigueur est également de mise. Une délégation municipale s’est rendue sur les lieux pour inspecter le marquage cadastral récemment réalisé. Sur place, M. Joseph Landry NDONG BITEGHE, Délégué Spécial adjoint 1, a souligné la nécessité de protéger l’intégrité du domaine public, souvent menacé par des extensions illégales et des constructions sans autorisation préalable.
Le Délégué Spécial, quant à lui, a réaffirmé la volonté inébranlable de la municipalité de défendre les zones d’intérêt collectif. Dans un contexte de forte pression foncière, il s’agit de poser les jalons d’une réorganisation urbaine responsable, durable et au service du bien commun.
La municipalité semble désormais déterminée à faire respecter l’ordre urbain. Le compte à rebours est lancé pour les occupants illégaux. La ville se reconstruit, et elle ne fera plus de place à l’anarchie.
Clemy
