Il ne se passe plus un seul jour qu’on ait droit dans les réseaux sociaux a des attaques contre certains dirigeants ciblés, personnalité publique , responsable d’administration et bien d’autres. Un phénomène devenu presque obsessionnel chez les lanceurs de fausses nouvelles. Le jeu des réseaux sociaux est ainsi fait, notamment chez nous où le chantage par cette voies est courante.
Un citoyen sans histoire, un homme politique, un maire, un inspecteur général municipal, apprend au travers de Facebook qu’il aurait posé un acte contre nature à réprimander. Le quotidien de cet homme bascule. Les populations s’en trouveront toujours à penser qu’il « n’y a pas de fumée sans feu ». Un post dans lequel les accusations étaient sans fondement mais qui va brisé la vie d’un responsable de famille à tort.
Les responsables de ces allégations devrions nous les croire sur des simples écrits ou leur demander de fournir les preuves de ceux qu’ils avances. Quel est leur but? Déstabilisateur, nuisance, chantage…?
Venons en aux allégations portées sur Armand Dagracia, inspecteur général municipal, qui se distingue par son courage, son franc parlé, sa détermination ainsi que sa sagesse. Des valeurs grâce auxquelles il solutionne les affaires courantes soumis à son appréciation par le maire de Libreville dans le cadre de ses missions. En effet depuis sa prise de service, il s’est donné comme point d’honneur d’être à la hauteur de la confiance placé en lui par les plus hautes autorités. Sur le terrain il est aussi bien un exemple pour ses collaborateurs que pour les populations, les opérateurs économiques et le monde politique. Homme de cœur et d’actions , il est connu pour sa disponibilité au travail oubliant parfois sa tenue d’inspecteur général municipal. Qui serait donc prêt à admettre de telles allégations dans les réseaux sociaux, d’autant plus que chacun aurait connu un cas similaire d’un parent , un ami, une personnalité publique accusé à tort, vilipendé ou escroqué via Facebook.
Aussi , sans prétention aucune, une observation s’impose. Selon notre système judiciaire la responsabilité de la charge de la preuve incombe à l’accusateur, et donc plutôt que de porter atteinte à l’intégrité de cette personnalité municipale , ses accusateurs devraient s’atteler à fournir des preuves de ce dont ils écrivent… Non?
Comme toute nation , nous avons des oppositions d’ordre idéologique au delà de nos diversités sociologiques ou culturelles. On pourrait donc considéré de normale toutes nos divergences d’opinions.
Or de jour en jour dans les réseaux sociaux , cet antagonisme est devenu une vraie foire d’empoigne. Tous les coups sont permis mais peu importe les informations distillées , pourvu que le massage soit publié. Dans cette méthodologie hautement préjudiciable , la responsabilité de ces faiseurs d’opinions est complète et lourde. Ils n’ont pas le droit de vilipender qui que ce soit ou de prendre à partie certains citoyens qui ne partageraient pas leur vision des choses.
De plus, ces personnes faussement accusées voient leur vie brisée. Elles auront à subir pendant de nombreuses années le regard suspicieux des uns et des autres. Certains perdent leur emploi et ne peuvent s’en trouver un autre. Il y a des étiquettes qui ne pardonnent pas. Elles collent à la peau et on connaît peu de moyens de les effacer. C’est pourquoi les accusations gratuites sont des comportements très irresponsables.
Comment comprendre en effet ces posts Facebook, injurieux, calomnieux, de fausses accusations proférés de façon inconsidérée par certains dit activistes à travers leurs publications sur des personnalités ciblés. Pouvons nous un seul moment évaluer l’impact de certaines de ces publications ? Qui pourrait présager de l’usage que certains feraient de ces posts? A quel niveau situer le degré de compréhension sur ces publications, au premier, au second ou au troisième degré. L’instantané de Facebook est essentiel avec chaque jours ses vérités et ses mensonges. Mais il est important de prendre un peu de recule et chercher d’autres éclairages. Une prise de conscience est donc nécessaire, pour le bon usage de ces canaux de communications.Comme on le voit l’accès aux réseaux sociaux ne signifie pas permissivité ou droit de dire n’importe quoi contre n’importe qui….
La rédaction