Le Gabon vient de bénéficier d un prêt de l’a Banque Mondiale pour contrer les effets de la crise sur son économie et pour le soutien à l’ investissement.

Ce prêt de 115,49 milliards soit 200 millions de dollars, vise, selon les autorités,  à  soutenir le pays dans ses efforts d’assainissement budgétaires, de la diversification de l’économie pour contrer les chocs extérieurs causés par la crise mondiale, et surtout, à financer les secteurs stratégiques de l’économie (promotion des investissements) tout en apportant un appui certain aux secteurs sociaux à forte densité.

Il faut relever ici que depuis le déclenchement de la crise économique et à la suite du sommet de Washington d’ octobre 2008 et le sommet du G20 de Londres en avril dernier, tous les États sont à la recherche des ressources supplémentaires pour soutenir leurs économies. Cette aide rentre dans ce cadre et fait parti de la seconde octroyée par la Banque Mondiale, pour une série de deux financements à l’appui des politiques de développement en matière de consolidation budgétaire et de croissance inclusive au bénéfice de la République du Gabon.

L’appui budgétaire, fait partie d’une réponse coordonnée du gouvernement, des pays membres de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et des différents partenaires techniques et financiers, à la récente crise économique. Aussi, les réformes soutenues dans le cadre de cet appui budgétaire sont alignées sur le récent Plan de Relance de l’Économie (PRE) du Gabon.

Pour ce qui concerne l’ actuel emprunt  à la Banque Mondiale, il s’articule autour de trois axes stratégiques, comprenant chacun plusieurs domaines : Le premier axe concerne le renforcement de la soutenabilité financière et de l’efficacité de la gestion des finances publiques. Il s’agit plus particulièrement d’accroître l’efficacité et la transparence de la collecte de recettes ; de contrôler l’évolution de la masse salariale, d’améliorer la performance des agents publics ; mais aussi l’efficience et la transparence des dépenses publiques.

Le second axe a pour objectif de renforcer la compétitivité du Gabon grâce à l’amélioration du climat des affaires et au renforcement des services des TIC.

Le troisième et dernier axe cible les Gabonais Économiquement Faibles. Cet axe permettra de jeter les bases pour améliorer l’efficacité de la prestation des soins de santé, notamment les soins de santé primaires, et accroitre l’efficacité des filets sociaux.

Dans cette quête pour le bien-être des populations, il faudrait peut-être rappeler aux experts de toutes sortes qu’ aucun secours, qu’ aucun sacrifice ne sera de trop pour atteindre des objectifs de croissance et de développement fixés par le Chef de l’ État, et mis en musique par le chef du gouvernement suivit du ministre de l économie . C’est dans cette optique qu’ il faut comprendre le recours  pour ce nouvel emprunt  à la Banque Mondiale.

Edouard Dure