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Les travaux de la 21ème session AFRITAC Centre à Libreville!

Le Comité d’Orientation du Centre d’Assistance Technique du Fonds Monétaire International pour l’Afrique Centrale (AFRITAC Centre) s’est réuni Le 26 mars 2019 dernier à Libreville  pour sa 21ème session ordinaire.

Il était question pour les neuf pays membres d’Afritac Centre , la République Démocratique du Congo (RDC), le Burundi, Sao-Tomé et les autres  pays de la zone CEMAC ,de deviser les équations de programme de l’année fiscale 2019 qui débute en mai  sous la présidence du Cameroun et voir la programmation fiscale de 2020, dans tous les domaines d’intervention
d’AFRITAC Centre, à savoir, mobiliser les recettes, assurer la gestion des finances publiques, superviser les opérations bancaires et pratiquer la bonne gestion la dette  .

 

Tout en exprimant leur satisfaction pour les travaux accomplis, le Comité a approuvé un accroissement des activités au cours de l’exercice sous la présidence du Gabon, dont les résultats spécifiques de chaque Etat ont permis d’évaluer l’exécution du programme  à 93% comme présenté par le coordinateur Afritac centre, Paulo Drummond «On a pu couvrir tous les 9 pays du centre sur les 8 domaines macroéconomiques qu’on couvre avec 35 activités de renforcement de capacité pour tous les pays membres».

Le Comité a relevé les efforts effectués par les Etats Membres en matière de gestion publique notamment pour le Gabon qui grâce au Plan de relance économique (PRE) a permis au pays d’enregistrer une croissance estimée à 0.9% en décembre 2018 contre 0.5% en 2017 ; un taux d’endettement limité à 57.7%  du PIB et une reconstitution des réserves de change à plus de trois mois d’importation. Selon le ministre gabonais de l’économie, Jean Marie Ogandaga, le Gabon s’est résolu à accélérer le rythme de la mise en œuvre de ses réformes structurelles, afin d’asseoir une dynamique de croissance à moyen et long terme, qui sera bénéfique aux couches de ses populations les plus vulnérables. Ces reformes concernent à la fois les finances publiques, les mesures sectorielles et l’amélioration du climat des affaires ,sans laquelle il n’y aura pas d’ investisseurs. Et sur le volet des ressources, le centre de mobilisation des recettes hors pétrole au cours des prochaines années se poursuivra, tenant compte des recommandations des assises nationales de la fiscalité en 2015. Il s’agit notamment entre autre du développement de la fiscalité foncière. Pour lui, «Nonobstant ces avancées  significatives, je mesure l’immensité des défis restant à relever. Pour la mise en œuvre des reformes structurelles que je viens de décliner de manière non-exhaustive, nous avons besoin, à n’en point douter, de l’appui technique et financier des partenaires bilatéraux et multilatéraux et en particulier d’Afritac-centre dans son domaine de compétences», a rappelé le ministre.

Cette réunion était donc l’occasion pour les Etats membres de présenter les évolutions récentes de leurs économies ainsi que les perspectives à moyen et long terme pour lesquelles Afritac Centre va apporter son expertise en termes de renforcement des capacités afin de mettre en place les reformes économiques qui sont souhaitées par lesdits Etats.

Au terme des assises il a été  demandé qu’AFRITAC Centre soutienne ces progrès en intensifiant ses activités, mais aussi en les élargissant.

Pour  mémoire, Afritac Centre est une initiative entre le FMI et ses partenaires pour le renforcement des capacités macroéconomique en Afrique centrale. Elle s’occupe de tous les pays de la CEMAC et de la  RDC, le Burundi et Sao-Tomé dans les domaines  macro-économiques dont la mobilisation des recettes, la gestion des finances publiques, les statistiques macros économiques et des finances publiques, la régulation sur prévision bancaire et la gestion de la dette.

 

La rédaction

 

 

 

 

 

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