Categories Économie

Réhabilitation de la route Makokou / Ntseng Kele: A quand une solution définitive?

La semaine écoulée, le ministre des travaux publics, Arnaud Calixte Engandji Alandji, s’est rendu sur le tronçon routier Ntsneg Kele/ Makokou pour évaluer le niveau d’avancement des travaux de résorption des bourbiers qui empêche la fluidité de la circulation automobile dans cette zone. ll en ressort de cette visite  que le membre du gouvernement va équiper la direction provinciale d’engins afin d’assurer l’entretien régulier de cette route, en attendant que des solutions définitives soient trouvées pour les travaux de bitumage.
Des crevasses partout  béantes,  du bourbier dû aux pluies,  difficultés  pour les automobilistes d’avancer à  cause de la dégradation chaotique de l’état de la voie. Voilà le visage désolant qu’offre la voie longue de 100 km entre Ntseng Kele et Makokou.
Le mercredi 3 avril  dernier sa réhabilitation à été pensé par le gouvernement pour pallier au problème du déplacement des automobilistes dans cette région. C’est pourquoi une descente du ministre des travaux publics, Arnaud Calixte Engandji Alandji et celui des sports originaire de la province, Alain Claude Bili Bi Nze a été effective Pour lancer dans l’immédiat les travaux d’aménagement.
Certains Ogivins désabusés par les travaux d’un tronçon qui aurait dû déjà être livré ne cache  pas leur mécontentement  » cette route nous pénalise énormément. Tous nous revient cher,  la marchandise, les matériaux de construction,  même  le coût du voyage »déplore  jojo, entrepreneur.
.
 » Nous avons eu un premier ministre,  un ministre d’état et des ministres,  comment comprendre que  100 km puisse  ne pas être achevé, de surcroit nous soutenons la politique du chef de l’État à 100%. Les résultats des votes parlent d’eux mêmes. Nous souhaitons qu’une solution perenne soit trouver. » lance  Nang, un doyen du Canton Tang Louli.
Sur le terrain le ministre en charge de l’équipement, des Infrastructures et des Travaux Publics, Arnauld Calixte Engandji a tenu à réagir par une solution provisoire en dépêchant les équipes provinciales des TP pour l’entretient. aussi il a promis trouver des solutions avec l’appui des partenaires financiers, notamment la BAD, pour élaborer un plan définitif afin de sortir les populations de cette partie du pays, à ce désagrément auquel elles sont confrontées au quotidien.
Déjà en 2008, quatre prêts avaient été contractés auprès de la BID, pour la réalisation d’un aménagement routier de 287 kilomètres sur les tronçons reliant Lalara et Makokou ainsi qu’entre Akiéni et Okondja, pour un montant total de 122 milliards de francs CFA. Le 30 mars 2011, lors du Conseil des Ministres délocalisé à Makokou, un certain nombre de décisions avaient été prises, dans le domaine des infrastructures routières, notamment le démarrage effectif en juillet 2011 des travaux en béton bitumeux des tronçons Lalara / Koumameyong, 63 kms à réaliser par l’entreprise chinoise CFHEC ; Koumameyong / Ovan, 51 kms à réaliser par l’entreprise chinoise SYNOHYDRO ainsi que la recherche active des financements pour les tronçons Koumameyong / Booué , Ovan / Makokou et Makokou/ Mekambo.
Or à son arrivée au pouvoir en 2009, le chef de l’État,  Ali  Bongo Ondimba a lancé des vastes chantiers à  travers le pays. Certains ont déjà vu le jour et d’autres sont en cours de réalisations ou simplement aux arrêts.
Devant ce spectacle de chantier à  deux vitesses,  soutenu par la crise économique cet enthousiasme  à la vue du lancement des travaux d’aménagement de cette voie fait place à  l’incertitude des populations de voir le bitume venir. Désabusés par des promesses dont l’aboutissement tarde bien souvent à  venir, elles se remettent à la volonté de Dieu. Et Dieu seule sait combien d’année devra encore durer le calvaire avant qu’une solution définitive ne soit trouvée…
Edouard Dure

 

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *