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L’aveu de Jean Boniface Assélé!

Il en est des partis comme des vieux couples. Les récriminations sont fréquentes, les mises au points permanentes. Mais on en revient toujours à l’essentiel, la qualité d’un rapport basé sur des puissants attaches. Cette rencontre du 16 juin entre Jean Boniface Assélé , président du CLR et la presse ne manquait donc pas de thèmes à débattre. Ces derniers temps les rapports se sont réchauffés avec son allié PDG à l’hôtel de ville de Libreville.

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Sans langue de bois, le responsable du CLR est revenu avec la presse sur la problématique de la cogestion à la mairie de Libreville entre le PDG et le CLR et d’affirmer aisément qu’il n’ya aucun problème entre les 2 alliés, encore moins entre  » Rose Christiane Ossouka Raponda et le général Jean Boniface Assele ». Sur le bilan,  le mode et la méthode de gestion actuelle, le général a exprimé sa préoccupation .  » Si le bilan du conseil municipal repose sur l’embellie des chiffres, mais où sont les rapports avec ces chiffres ? S’est-il interrogé. C’est dire selon le responsable du CLR, que ce sont les actes qui parlent et les chiffres sont sans valeurs. Et pour appuyer son assertion, le célériste en chef se veut pédagogue. La situation est telle que chacun ne puisse pas jouer pleinement son rôle.  » un maire ne peut être à la fois secrétaire général, directeur général, directeur, chef de service, et même planton ou technicienne de surface  » a t-il ironisé avant d’ajouter  » lorsqu’une compétence est dévolu à un maire adjoint, c’est le maire central qui en garde la signature, réduisant ainsi le maire responsable au simple rôle d’exécutant… Bon à l’inauguration et à l’ornement des bureaux  » s’est il insurgé.

S’agissant de la question sur les avantages accordés aux maires adjoints de son parti. Invité sur la table du débat, le maire Assélé a déploré le manque total de respect de principe par son allié PDG.  Et de rappeler que leur rapport est le fruit d’un partenariat et non d’une position de maitre et d’un subordonné.

Au final cette rencontre tenait pour un aveu du président du CLR entre les rapports avec son allié PDG des premières heures. Certes le scandale est plus vendeur… Mais le principal est le lien fort au delà du simple parti politique entre le CLR et la personne du chef de l’État.

Édouard Dure

 

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