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L’université gabonaise désormais pour les riches ?

Dorénavant pour entrée ou poursuivre des études dans une université au Gabon, il faudrait être capable de débourser une somme très importante. Pour certains, 50. 000fcfa au lieu de 9. 500 fcfa. Et pour les niveaux licence, doctorat il faut prévoir 75. 000 FCFA  et 100. 000fcfa. Alfred north whitehead wrote justbuyessay.com/ that the best education is to be found in gaining the utmost information from the simplest apparatus… Des frais d’inscription dure déjà jusque là , l’accès à l’enseignement supérieur serait ce désormais réservé à une certaine classe sociale ?

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 » Disons que cet arrêté vient pour tuer l’étudiant. Rendons nous compte que cette année, il y’a eu plusieurs étudiants qui n’ont pas pu s’inscrire faute d’avoir les 9. 500fcfa dans les délais  » raconte Ada, une étudiante en droit. Déterminé, les étudiants ne veulent pas être les pourvoyeurs de fond d’un pays en crise économique. D’où face à une telle mesure, les mouvements d’étudiants remontés, sont soutenus par les acteurs du secteur.  »  Le gouvernement de façon intelligente est entrain d’envoyer les familles gabonaises se prostituer, dans un contexte de grise économique accru en disant si vous ne vous prostituer pas pour payer aussi cher les études de vos enfants, ils n’auront jamais accès à l’école publique  » s’insurge le président de l’ONG educaf, Geoffroy Foumboula Lebika. Les responsables de l’Université Omar Bongo ( UOB) ont expliqué  que les universités et les grandes écoles du Gabon dépendent à 95% de l’aide de l’État et qui aujourd’hui fait face à la chute des cours de matières premières,  » les universités sont exposées aux aléas de l’État. Mais encore au regard des effectifs des étudiants, ces universités sont de moins en moins capable de répondre à un certains nombre de dépenses pour leur fonctionnement  » a expliqué le professeur Serge Loungou, conseiller du recteur de l’UOB. Une augmentation des frais d’inscriptions pour répondre à la crise, mais outre la colère, certaines interrogations demeurent chez les étudiants, les hautes études seront elles réservées qu’à une catégorie d’enfants ? Ne serait-ce pas un décret ciblé vue que certains barons ne pourront plus assumer les charges de leurs progénitures à l’étranger ? Et cette hausse imposée des frais d’inscriptions servira t elle à rendre les conditions d’enseignement meilleure ? Affaire à suivre. Édouard Dure

 

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